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Pour la réélection de l'équipe de direction de l'université Paris 13
22 décembre 2011

Lettre à la communauté universitaire, 8 novembre 2011

 

Lettre ouverte à la communauté universitaire


Le mandat du conseil d’administration et du président de l’université Paris 13 s’achèvera en mars 2012. Des élections sont prévues en décembre pour les étudiants et en février pour les personnels et les enseignants.

J’ai pris la décision de mener des listes dans les deux collèges enseignants du CA et, si j’obtiens votre confiance, de me représenter à la présidence.

Un programme de gouvernement universitaire ne se conçoit qu’en prenant en compte les réalisations collectives entreprises par ceux qui se présentent aux suffrages des collègues. C’est la raison pour laquelle je vous soumets un bilan de l’action du Conseil d’Administration et de l’équipe de direction au cours du mandat qui vient de s’écouler. Certes, un bilan, aussi positif soit-il, n’est en rien un passeport mais il éclaire les programmes et les promesses à l’aune du chemin parcouru.

Si le bilan a vocation à être exhaustif, le programme volontairement réduit (Cf : §3) qui vous est soumis est destiné à s’enrichir au cours des mois qui précèderont les élections. Il s’améliorera et s’étoffera des propositions qui nous seront faites et de celles provenant de tous ceux qui souhaiteront nous rejoindre au cours de la campagne. Mais les lignes directrices que nous vous soumettons ont vocation à perdurer : elles étaient le socle du programme précédent, elles formeront l’axe du projet d’établissement qui, si vous nous renouvelez votre confiance, sera porté par la nouvelle équipe de direction.

 

 

Jean- Loup SALZMANN

 

I.   LES PRINCIPES FONDATEURS

Les candidats qui se sont présentés sur les listes DASP[1] en 2008, partageaient la même vision d’une université de progrès fondée sur des valeurs de collégialité, de démocratie et d’ascension sociale des étudiants.

Notre université ne se conçoit qu’adossée à une recherche de très haut niveau, au sein d’un ensemble universitaire de tout premier plan. Elle est située, en Ile de France, dans un vaste territoire, comprenant le département du 93, une partie du 95 et de Paris, unifié par  ses caractéristiques socio-économiques ; son environnement politique est, lui, marqué par un bouleversement récent des règles et valeurs qui ont structuré la communauté universitaire depuis les années 70, avec l’éclatement de la Sorbonne et la création des universités franciliennes.

Les projets « du Grand Paris » ont, eux, modifié les contours administratifs de la politique régionale. Les prochaines années verront émerger de grands ensembles universitaires coopératifs et, nous l’espérons, de nouvelles lois qui assureront plus de solidarité entre les établissements et une meilleure prise en compte du service public de l’enseignement et de la recherche.

 

II. LE BILAN DE NOTRE ACTION DEPUIS 2008

L’action du CA et de la Présidence a été menée conformément au projet des listes DASP qui plaçait l’étudiant au centre du dispositif universitaire. Elle a concerné tous les domaines importants, des conditions de vie et de travail à l’émergence du PRES et touché les étudiants et toutes les catégories de personnel.

On peut en faire ainsi la synthèse :

 

1-     Les conditions de vie et de travail        

Espaces intérieurs et extérieurs

L’objectif était triple : remise à niveaux des bâtiments, embellissement des campus et  recherche de financements pour les constructions ou la maintenance immobilière.

On citera :

  • la rénovation de salles de cours et de couloirs (8 000 m2 – 1 M€), l’installation de nouveaux matériels audiovisuels, le changement des éclairages, l’amélioration des accès pour les handicapés,
  • la mise en valeur des espaces verts des campus de Villetaneuse et de Bobigny,
  • la réfection de l’étanchéité de nombreuses toitures,
  • les mises en sécurité incendie et aux normes électriques, qui font que, désormais, les visites des commissions de sécurité rendent des avis favorables à l’exploitation de nos locaux,
  • le renforcement de la sûreté des sites avec, pour exemple le plus significatif, la clôture du campus de Villetaneuse. Nous avons aussi accru la présence humaine rassurante et dissuasive d’un service interne plus professionnalisé, ce qui s’est traduit par des recrutements de fonctionnaires. Désormais nos étudiants et les personnels peuvent se déplacer sans crainte au sein du campus.
  • à Bobigny, la mise en service de la Bibliothèque Jean Dausset, aux horaires élargis, ainsi que celle des logements étudiants (70) dans la tour de l’Illustration, et ceux (300) de la résidence « Frida KAHLO », le lancement d’une nouvelle tranche de rénovation de l’Illustration et d’une tranche de 300 logements étudiants,
  • à Saint Denis, la Maison des Sciences de l’Homme qui sera inaugurée au tout début 2012 et le lancement de la deuxième tranche de la Halle Montjoie,
  • à Villetaneuse, l’inauguration du nouveau gymnase à la rentrée : superficie doublée à 4 000 m2 comprenant salles de danse, de musculation, fitness, dojo (arts martiaux) et un mur d’escalade de 15 mètres de haut ; la nouvelle bibliothèque dont les travaux devraient commencer courant 2012 de même qu’une tranche de 200 logements étudiants ; les études en cours du bâtiment LAGA – LIPN et de la MIE[2].
  • à Argenteuil, l'implantation d'un nouveau campus au cœur du centre-ville où seront implantées les formations de master en apprentissage de l'UFR des Sciences économiques et de gestion et un parcours de la licence professionnelle de Mécanique pilotée par l'IUT de Saint-Denis. 1800 m2 seront ainsi mis à disposition de l'université par la communauté d'agglomération d'Argenteuil-Bezons fin novembre 2011 pour une installation de ces  formations au second semestre universitaire.

 

Médecine et hygiène

Nous avons recruté un médecin du personnel et deux médecins pour les étudiants (1,5 ETPT) et regroupé les services. Désormais tous les personnels, sur tous les campus, peuvent disposer d’un suivi médical périodique et personnalisé. La réforme de la médecine étudiante va monter en régime tout au long de l’année 2011-2012 et, en collaboration avec la CPAM[3] du 93 et le PRES, nous espérons pouvoir offrir aux étudiants une médecine de prévention moderne et efficace.

Nous avons mis en place un véritable service interne de médecine du travail (prévention, suivi des personnels notamment à risques, consultations …).

L’hygiène et la sécurité à Paris 13 ont été entièrement repensées. En liaison avec le CHS[4], l’ingénieur hygiène et sécurité (avec l’aide du médecin du travail) a fait l’énorme effort d’identifier et de formaliser toutes les procédures de l’université. Les inspections hygiène et sécurité qui se sont succédées l’ont bien relevé.

 

Sport et activités culturelles.

Le service culturel et celui des sports ont su, au fil des années, mettre en place des activités qui font la fierté de tous. Notre université est N°1 en région parisienne pour la pratique sportive des étudiants et la diversité des activités culturelles est à la hauteur d’universités bien mieux dotées.

Transports

 La direction de l’université a réussi à obtenir l’amélioration de la desserte du campus de Villetaneuse par les navettes de la RATP (fréquence et sécurisation) ; elle participe à l’arrivée, dès 2014, de la tangentielle et du tram à Villetaneuse, le pôle gare est en construction et les voies du tramway en travaux ; elle travaille aussi activement pour une meilleure desserte du campus de Bobigny par autobus en attendant, en 2017, sa desserte par la tangentielle ; elle milite enfin avec les collectivités locales pour l’extension du tram vers Paris (à travers le campus Condorcet).

                  2- La recherche et l’enseignement

LA RECHERCHE

On ne peut concevoir une université sans adossement fort à la recherche. Paris 13 se doit d’être de niveau international et, comme elle est pluridisciplinaire, ses efforts doivent se porter dans tous les domaines. Cependant, même si nous avons choisi d’aider particulièrement les laboratoires en difficulté, il est illusoire de penser que nous pouvons être excellents dans toutes les spécialités. Il faut donc choisir, sur la base d’évaluations externes, et cibler les thématiques prometteuses et originales.

Plusieurs objectifs ont été atteints au cours de la mandature :

Premier objectif - l’augmentation de + de 40 % des moyens récurrents des laboratoires : depuis le passage aux RCE, la dotation recherche, attribuée globalement, est répartie sous le contrôle du CS. Cela nous a permis de faire un gros effort de rattrapage de ces dotations par rapport aux standards nationaux, mais aussi de rééquilibrer des différences plus historiques qu’objectives, pour que les laboratoires conservent un rôle structurel et scientifique, dans une période où fleurissent les financements spécifiques fléchés.

Second objectif - le doublement des allocations de recherche : le déficit historique du nombre d’allocations de recherche allouées à l’université était un des freins récurrents à la progression de nos équipes de recherches et créait des tensions insupportables au sein de l’établissement. En utilisant 100% des marges de manœuvre de la négociation contractuelle (plus d’un million d’euro par an) nous avons plus que doublé (+ 54) le nombre des allocations. Parallèlement, une politique de développement des écoles doctorales les a conduites à considérablement renforcer leurs actions de formation doctorale, leur gouvernance et le soutien direct aux doctorants.

Troisième objectif - créer des emplois d’EC, affectés sur appel d’offre dans les équipes de recherche : le passage aux RCE nous a aussi permis de sortir de la difficulté récurrente que nous avons à redéployer les postes vacants dans des disciplines différentes en rendant possible la création de 40 emplois d’enseignants-chercheurs, affectés selon une procédure transparente d’appel d’offre et d’évaluation des demandes par le CS, le CEVU, la réunion des directeurs de composantes et validation par le CA.

Ces recrutements ont été conduits avec des directives claires pour limiter l’endo-recrutement et des procédures faisant appel à des comités de sélection dont les compositions (membres internes et externes) proposées par des instances élues (les comités d’experts) sont validées par le CS et le CA.

Huit de ces emplois ont été consacrés à la création de chaires université – EPST, 3 avec le CNRS, 3 avec l’Inserm, 1 avec l’INRA, 1 avec l’IRD, sur des thématiques prioritaires.

Quatrième objectif - la création d’emplois BIATSS : pour des raisons historiques, beaucoup de laboratoire étaient, et sont encore, notoirement sous-dotés en personnel de soutien à la recherche, certains laboratoires ne disposaient même d’aucun soutien administratif propre. Nous avons créé 49 postes de BIATSS en soutien à la recherche pour pallier les manques les plus manifestes et améliorer ainsi le soutien administratif, mais aussi technique, des chercheurs.

Cinquième objectif - la rénovation et la modernisation des infrastructures de recherche : des travaux de maintenance et de rénovation importants ont été réalisés sur environ 1800 m2 et 1,3 M € sur trois ans pour mettre aux normes actuelles des laboratoires installés dans des bâtiments qui ont généralement près de 40 ans d’âge. Cet effort devra se poursuivre encore pendant plusieurs années.

Sixième objectif - augmenter le nombre de professeurs invités et améliorer leur accueil : l’attractivité internationale de l’université passe par une politique active d’invitation de collègues étrangers. Après une augmentation de 48 à 60 des mensualités de professeurs invités, leur transformation en une « indemnisation » équivalente a permis d’en doubler le nombre. Il y en a, désormais, environ 120 possibles. Parallèlement, les logements neufs disponibles dans la tour de l’Illustration, et les logements du campus de Villetaneuse entièrement rénovés améliorent nos possibilités et conditions d’accueil de ces collègues.

Septième objectif - les décharges de service : la politique de décharge de service pour les nouveaux MCF a été poursuivie (plus des 2/3 en bénéficie aujourd’hui)  et étendue aux directeurs de laboratoires et aux porteurs de projets européens et ANR.

En conclusion en 2011 : 3 330 000 d’euros (hors masse salariale) sont consacrés à la recherche dont 2 175 700 pour les laboratoires.

Toutes ces actions et les efforts des équipes ont porté leurs fruits : les laboratoires de Paris 13 ont été évalués et sélectionnés par les jury internationaux du « grand emprunt » et 7 d’entre eux (représentant tous les grands secteurs disciplinaires) ont été lauréats des « LABEX » dès le premier tour de sélection. De plus, les deux LABEX dont nous étions porteurs (SEAM/Matériaux et ICCA/Industries Culturelles) ont  tous les deux été sélectionnés dans le haut du classement (100% de réussite !). Ces succès sont dus en premier lieu à l’excellence des enseignants-chercheurs et chercheurs de Paris 13, mais ils sont aussi à porter au crédit du PRES et de la dynamique qu’il a engendrée.

Notre place dans le PRES et le Campus Condorcet

En donnant la victoire aux listes DASP, vous avez donné un mandat clair : insérer Paris 13 dans des alliances avec des universités « intra-muros ». Même si rien ne s’est passé simplement ou sans combat[5], le Campus a été évincé du premier appel d’offre pour gagner ensuite au second ; grâce au PRES, nous sommes présents dans de nombreux LABEX, une SATT[6] et nous espérons bien un ou plusieurs EQUIPEX. Nous avons échoué une première fois pour l’IDEX, mais comme pour le Campus, nous faisons tout pour que la deuxième tentative soit couronnée de succès.

Ces résultats sont plus que favorables à notre université. Nous sommes membres du seul PRES trans-périphérique, avec des partenaires qui partagent les mêmes valeurs que nous : 3 des 4 universités sont « pluridisciplinaires avec santé », ce qui augure bien de la manière dont la pluridisciplinarité sera mise en œuvre dans le PRES.

Le PRES nous a propulsé au devant de la scène universitaire en nous insérant dans l’un des tout premiers regroupements d’universités françaises. Par sa taille (120 000 étudiants) ou sa qualité scientifique et pédagogique, le PRES nous a permis d’emblée de « jouer dans la cour des grands » et d’exprimer pleinement notre potentiel scientifique. Enfin, nos succès dans l’appel d’offre LABEX ont dissipé tous nos complexes vis-à-vis de nos partenaires.

Une réflexion sur des possibilités de mutualisations qui nous permettraient d’optimiser nos moyens, rationaliser et simplifier l’administration, offrir certaines fonctions, dont nous n’aurions pas pu nous doter par nous-mêmes,  est en cours.

 

 

L’ENSEIGNEMENT

L’offre de formation 

Le dialogue avec la Direction Générale pour l’Enseignement  Supérieur et l’Insertion Professionnelle (DGESIP) sur la base de l’offre de formation pilotée par la précédente direction de l’université a abouti à la signature du volet formation du contrat 2008-2012. Le Plan pour la Réussite en Licence, qui s’y ajoutait, ciblait plusieurs actions phares comme l’accueil des nouveaux bacheliers, les certifications en informatique et en langues, les actions pour les bibliothèques ou vers les lycées du territoire.

Au cours des quatre dernières années, notre offre de formation s’est enrichie de nouveaux cursus : DUT Génie biologique, nouveaux parcours en licence ou master, apprentissage, masters conduisant à des préparations aux concours des métiers de l’enseignement ou autres, nouvelle formation d’ingénieurs, CPGE littéraire Khâgne, mise en place de la PACES (Première année commune aux études de santé), réorganisation de nos Diplômes d’Université …

Notre offre pour le prochain contrat quinquennal sera déposée mi-octobre 2012. L’AERES et la DGESIP entendant mener leurs processus d'évaluation au niveau du PRES, une démarche coordonnée a été lancée, au printemps dernier, par les VP-CEVU des huit établissements membres, visant à programmer une architecture unique de l’offre de formation à l’échelle du PRES. Cet objectif implique de rendre cohérent l’affichage de l’ensemble des mentions et spécialités concernées.

 

   Les étudiants : dans tous les domaines l’étudiant est mis au centre du dispositif :

  • allongement de l’année universitaire pour la mise en place d’un 10ème mois de bourse,
  •  extension des horaires d’ouvertures des bibliothèques : ouverture le samedi de la BU Sciences, à Villetaneuse ; ouverture,  à Bobigny,  jusqu’à 22h du lundi au samedi inclus et le dimanche de la BU Jean DAUSSET, labellisée « Noctam-Bu »
  • gestion du planning des salles d’enseignement,
  • offre de services par la carte étudiant, développement des services sur l’ENT, mise en place de la carte - culture avec l’accès gratuit à une sélection de spectacles dans des théâtres partenaires de Paris et du département,
  • mise en place d’une permanence conjointe avec la préfecture de Seine Saint Denis pour simplifier les démarches des étudiants étrangers.

 

L’emploi étudiant dans les différentes composantes ou services de l’université a été centralisé et développé. Près de 300 contrats ont été signés en 2010, couvrant les domaines de l’accueil (composantes, scolarités), de l’assistance et l’accompagnement des étudiants handicapés, de l’aide à l’utilisation des nouvelles technologies, du tutorat, du service d’appui aux personnels des bibliothèques, de l’animation culturelle et sportive, de l’aide à l’insertion professionnelle et de la promotion de l’offre de formation.

 

Un soutien scolaire aux collégiens de Villetaneuse, en lien avec les chefs d’établissement, a démarré en 2009 ; nous le finançons par le recrutement d’étudiants  de  notre université.

 

L’aide aux associations ou syndicats étudiants s’est généralisée : mise à disposition de nouveaux locaux rénovés, aides diverses en fournitures et logistique. Les aides financières pour les projets étudiants sur le FSDIE se sont considérablement accrues et atteignent quasiment le budget alloué.

 

Information et Orientation 

Depuis la disparition de la sectorisation nous sommes entrés bien malgré nous dans un système d'inscription "ouvert et concurrentiel". Notre souhait d'être une université de référence pour notre environnement, nous a conduit à promouvoir un certain nombre d'actions nouvelles visant à améliorer l'image et les liens de notre université auprès des lycées et à parfaire l'insertion du lycéen dans le système universitaire :

  • instauration de partenariats avec les lycées de notre environnement,
  • soutien aux événements tels que conférences, initiatives "lycéens à la fac",
  • maillage du territoire au travers d'opérations "cordées de la réussite".

Anticipant l'évolution de la politique d'orientation dans l'enseignement secondaire, nous avons très tôt dirigé nos efforts vers les publics des classes de Première et augmenté, grâce à une mobilisation accrue d'étudiants, notre présence dans les forums d'information des lycées.

Au travers du PRES, nous engageons une réflexion sur le "décrochage étudiant" et les moyens de le combattre.

 

La mastérisation telle qu’elle a été conçue suscite de nombreuses critiques que nous partageons. Cependant, l’université, vecteur de la promotion  sociale doit proposer aux étudiants de notre territoire, dans les meilleures conditions,la préparation aux métiers de l’enseignement.

En ce qui concerne le Professorat des Ecoles, une licence pluridisciplinaire est en cours de préparation qui permettra aux étudiants dont le projet est identifié d’intégrer un parcours professorat des écoles dans les masters porteurs de Paris 13.

Pour le CAPES, l’université continuera de proposer la préparation aux CAPES SHS et scientifiques. Elle continuera et développera la mutualisation déjà entamée de ces préparations avec les universités de l’académie.

Insertion professionnelle 

En complément des actions déjà en vigueur dans les composantes, il a été demandé au BAIP de prendre des initiatives visant à aider à l'insertion professionnelle de nos diplômés. Il en est résulté :

  • les ateliers méthodologiques, les modules "projet professionnel", la collecte et la diffusion des offres d'emplois et de stages ...
  • des rencontres avec des responsables Ressources Humaines,
  • la mise en place de dispositifs novateurs d'accompagnement à l'insertion,
  • la mise en forme des résultats d'insertion professionnelle grâce aux enquêtes de l'OVE et aux analyses de la CAPAG), et diffusion lors des rencontres avec les lycéens ou par voies électroniques (blogs, réseaux sociaux),
  • l’engagement de l'Université dans la réalisation du Forum annuel Étudiants-Entreprises, l'occasion de conforter les liens nous unissant aux entreprises.

Ces efforts participent certainement à la qualité des résultats reconnus des enquêtes d'insertion professionnelle. Ils ne doivent cependant pas se relâcher. D'autres initiatives vont se développer : "le carnet de bord de l'IP[7]" (mis en test dès la présente année universitaire et certainement repris par plusieurs partenaires de notre PRES), réflexions sur les réseaux d'anciens (intérêt, opportunité, coexistence avec les réseaux de niche actuels, ...), travail sur l'offre de stages et d'emplois ...

Formation en alternance (FA) 

Le nombre d’étudiants en alternance (apprentis ou en contrat de professionnalisation) n’a cessé d’augmenter au cours de cette mandature. Une grande partie de notre offre de formation en DUT et LP est proposée en FA. C’est un processus gagnant/ gagnant pour nos étudiants qui par ce biais découvrent l’entreprise tout en poursuivant leur cursus avec succès. Ce mode de fonctionnement permet également à notre université de tisser des liens étroits avec le monde professionnel et de mieux faire connaitre et apprécier nos formations.

Au cours de ces derniers mois nous avons aussi développé un cursus « passerelle » permettant à des étudiants en difficulté de s’orienter vers des études plus courtes en alternance. Les premiers résultats sont encourageants et l’expérience mérite d’être maintenue et développée.

 

 

Formation tout au long de la vie (FTLV) 

L’université se doit d’offrir une formation au-delà des parcours scolaires traditionnels. De gros efforts ont été menés en collaboration avec des consortia académiques afin de pouvoir proposer toute une palette de FTLV que ce soit en formation continue, en Validation des Acquis de l’Expérience en présentiel ou en distanciel.

    Relations Internationales

Riche d’accords internationaux multiples, l’université manquait parfois de cohérence et d’impulsion en matière de politique R.I

La quasi totalité des objectifs du contrat quadriennal 2008-2012 a été réalisé, ou est en passe de l’être. Le SREI, désormais doté d’un statut juridique autonome, d’un conseil, de 3 chargés de mission, d’un vice-président et de personnels administratifs supplémentaires, dispose d’un budget autonome et pérenne. Un appel d’offre annuel permet le financement de projets de recherche et/ou d’enseignement internationaux s’inscrivant dans la politique de l’établissement ainsi qu’une aide accrue aux enseignants-chercheurs dans le cadre Erasmus. Les candidatures récentes aux grands programmes européens (TEMPUS, ERASMUS MUNDUS) ont été encouragées et nous en attendons les résultats. L’augmentation et le suivi des accords bilatéraux, notamment vers les pays prioritaires, ont permis de développer les doubles diplômes et les cotutelles

Le changement du mode de rémunération des professeurs invités va permettre le doublement du nombre de collègues invités dès septembre 2011. La première « summer school » dans le domaine de la gestion-santé a eu lieu en septembre et a été un grand succès. Enfin Paris 13 célébrera en 2012 sa vingt cinquième année de participation au programme Erasmus en accueillant tous ses partenaires permettant ainsi une meilleure visibilité de l’établissement.

    Ressources humaines

Dès la mise en place de l’équipe de direction, plusieurs actions prioritaires ont été mises en œuvre : lutte contre la précarité, fin des « contrats 10 mois », priorité aux fonctionnaires et titularisations, égalité des droits …

Contrats 10 mois : dès sa prise de fonction l’équipe de direction a mis fin à cette pratique. Désormais, les contractuels sont recrutés soit pour des travaux de courte durée (vacataires), soit sur des contrats d’un an ou plus.

Titularisations et création de postes : les emplois permanents de la fonction publique ont vocation à être occupés par des fonctionnaires. L’université ne déroge pas à cette règle et, sauf cas particuliers, la politique de la direction a consisté à mettre ce principe en pratique. Dès lors, même si l’esprit des RCE invitait les chefs d’établissements à recourir massivement à des formes précaires d’emplois, j’ai toujours voulu avec mon équipe privilégier l’emploi public et pérenne.

Depuis l’élection du CA, des campagnes de titularisation (sans concours en pied de corps ou par publication de poste au concours) ont été organisées chaque année. In fine, ce sont 315 postes de fonctionnaires qui ont été ouverts aux concours et pourvus, toutes filières confondues, et qui ont bénéficié, pour 2/3 d’entre eux, à des personnels de Paris 13.

Nous avons poursuivi parallèlement la politique de formation/préparation aux concours et ainsi amélioré significativement les possibilités pour les contractuels de devenir fonctionnaires et pour les fonctionnaires de construire leur carrière.

 

Le cas des contractuels : si l’équipe de direction a toujours privilégié l’emploi public à l’emploi précaire, des collègues sont encore, pour des raisons historiques ou statutaires, sous un statut de contractuel. Il nous est apparu que parallèlement aux efforts de « déprécarisation » et d’incitation au passage des concours de la fonction publique (cf. ci-dessus), nous devions améliorer leur situation. Nous avons ainsi mis en place des prestations sociales pour les contractuels au même titre que pour les titulaires et instauré de véritables grilles de salaire transparentes et homogènes pour les contractuels.

TP=TD pour tous : nous avons non seulement appliqué la mesure, demandée depuis bien longtemps, de l’égalité de paiement des heures de TP et de TD, mais encore nous l’avons étendue à tous les collègues quels que soient leurs statuts, y compris les collègues vacataires professionnels. C’était une mesure de justice et de bon sens.

Délai de paiement des HC des vacataires : depuis de trop nombreuses années, nous nous sommes tous accommodés d’une situation inacceptable : laisser travailler, au sein de l’université, des professionnels sans leur faire signer de contrat et en les payant scandaleusement en retard.

Nous avons décidé de mettre un terme à cet état de fait, insultant pour ces collaborateurs, générateur d’injustice et porteur de dérives juridiques et comptables, par la mise en place de mesures (commission d’agrément de vacataires, CS, simplification administrative), garantissant que personne ne commence à travailler à Paris 13 sans un contrat de travail et conduisant à une réduction des délais de paiement.

Politique indemnitaire des BIATSS : l’université Paris 13 était historiquement « mal dotée » en terme indemnitaire et a même, certaines années, rendu à la tutelle des crédits indemnitaires qu’elle n’avait pas pu ou su mobiliser.

Nous avons voulu engager avec les organisations syndicales une réflexion et une action en terme de rattrapage mais aussi d’homogénéisation entre corps et filières.

C’est ainsi qu’en 4 ans les personnels BIATSS de notre établissement ont bénéficié d’une augmentation des primes de plus de 90 %, dont 69 % lors des 2 dernières années, confortant ainsi l’attractivité de Paris 13 par rapport à la grande majorité des universités de la région parisienne.

Nous avons aussi régularisé les différentes primes telles la NBI, la prime informatique ou « l’article 6 ».

 

Référentiel et primes des enseignants : Le référentiel national d’équivalences horaires permettant la prise en compte d’activités liées à l’enseignement dans les services des enseignants-chercheurs a été mis en place. Nous avons décidé de l’étendre à d’autres collègues enseignants (PRAG / PRCE / PAST). Les activités pédagogiques et les activités de recherche (innovation, encadrement, responsabilités) sont ainsi valorisées, les Primes de Responsabilités Pédagogiques y sont intégrées. Un effort financier important y est consacré même si ces activités ne sont pas encore toutes reconnues. Un comité de suivi a été installé pour permettre le dialogue avec les composantes et améliorer le dispositif.

III. objectifs à moyen terme et lignes directrices d’un programme

De même qu’un programme de recherche doit, en préalable, montrer ce que ses promoteurs ont déjà su faire, gage de ce qu’ils souhaitent réaliser, un programme électoral doit s’appuyer sur les réalisations de ses rédacteurs afin d’illustrer leur capacité à réaliser leurs ambitions.

Construire une université  pluridisciplinaire de recherche au service des étudiants

Si nous essayons de nous projeter à 5 ans, quelle université voulons nous ?

Il ne suffit pas de prolonger des courbes de croissance des effectifs étudiants ou de décréter que les formations et labos B deviendront A. Il nous faut réfléchir à la place qu’occupera une université originale au sein de son environnement. Si nous regardons le chemin parcouru au cours du mandat qui vient de s’écouler, nous voyons bien qu’au-delà du progrès purement quantitatif nous avons franchi des étapes qui nous ont permis de nous hisser au tout premier rang des universités françaises. Cela est dû à nos progrès propres mais aussi aux alliances que nous avons su tisser, PRES & Campus Condorcet. Nos succès aux appels d’offre LABEX & EQUIPEX portent en eux le germe d’une reconnaissance nationale et internationale au plus haut niveau. Avoir été classé 3ème en terme d’insertion professionnelle ou avoir intégré le classement THE (Thomson Higher Education) au 6ème rang Français consacre nos efforts en terme de pédagogie.

Nous souhaitons construire avec nos partenaires du PRES (et plus tard au sein du Campus) une vaste université pluridisciplinaire de recherche au service de nos étudiants. Cette « université unifiée » devra s’inspirer des meilleures réussites de chacun de ses membres. Elle sera organisée selon les principes de collégialité et de démocratie que nous avons su mettre en place dans le cadre législatif qu’est la LRU : respect des votes des conseils (CEVU, CS et CTPE), mise en place d’élection pour les comités de sélection et surtout mise en place d’une démocratie « locale » pour les campus décentralisés. Notre insertion territoriale préfigure le Grand Paris et notre vision est l’effacement de la barrière symbolique du périphérique. Nous voulons qu’un étudiant de la Seine-Saint-Denis ne soit pas obligé d’aller à Paris pour réussir et qu’un diplôme délivré à Bobigny, à Saint Denis ou à Villetaneuse ait la même valeur et la même reconnaissance que celui délivré boulevard Saint Germain. Nous devons aussi nous mobiliser pour que nos étudiants étrangers ne soient pas empêchés d’entrer en France ou de pouvoir trouver un emploi après leur diplôme.

Améliorer la gestion de proximité

La grande réorganisation imposée par le passage aux RCE va s’achever avec la mise en place d’un nouveau logiciel de gestion : SIFAC. Nous avons désormais les outils pour introduire une véritable subsidiarité, après avoir mieux défini ce qui relève de la responsabilité de chaque niveau. La meilleure organisation est celle qui se trouve au plus près des usagers, qu’ils soient agents de l’université ou étudiants. Il va nous falloir apprendre à re - déléguer à tous les niveaux, ceci ne peut passer que par un effort important de formation et par des promotions des personnels en charge de ces missions dans les laboratoires et les composantes.

Cela passe aussi par la mise en place d’un système d’information fiable et cohérent en adéquation avec les objectifs de l’université. Le schéma directeur, élaboré en 2011,  se révèle être une feuille de route pour les cinq ans à venir. Deux cent trente cinq besoins ont été recensés lors d’entretiens stratégiques, touchant tous les domaines : la recherche (cluster de calcul, salle blanche..) ; l’enseignement (ENT, podcast, E-learning, visio-conférence…) ; la vie étudiante (ENT[8], Carte multi-services, WIFI, réseau social…) ; le pilotage de l’université (création et automatisation d’indicateurs de pilotage) ; le recensement et l’optimisation des processus métiers (amélioration des processus d’accueil des personnels permanents, vacataires, invités, procédures d’inscription pour les étudiants, services aux personnels…) ; la maîtrise de notre infrastructure informatique (réseau THD, système…) et l’optimisation des moyens informatiques au services des métiers.

 

Poursuivre les efforts en direction des BIATSS

Le bilan que nous tirons des améliorations salariales et professionnelles des BIATSS n’est pas un aboutissement mais une étape. Nous poursuivrons nos efforts de formation, de promotion et d’amélioration des conditions de travail et du montant des primes des collègues BIATSS et surtout de construction de carrière.

En outre, il nous faudra trouver un équilibre entre la nécessaire stabilisation de certains contractuels, rendue possible par la nouvelle loi, et la politique d’ouverture de concours.

Améliorer des conditions de travail

Dans le programme que les listes DASP vous avaient présenté il y a quatre ans, les conditions de travail avaient une place centrale. Beaucoup reste à faire, notamment en terme de qualité de vie sur les campus, d’amélioration des outils informatique, de qualité des rapports humains et hiérarchiques et aussi en termes d’hygiène et de sécurité, de médecine du travail et de sureté.

Avec des moyens toujours limités, nous avons tenté d’améliorer notre cadre de travail et nous allons persévérer dans cette voie. Une inspection hygiène et sécurité du ministère est en cours, à notre demande, pour identifier d’éventuelles souffrances au travail, de mal-être ou des inadaptations aux postes de travail. Ses conclusions seront étudiées en CHSCT et rendues publiques avec un programme de travail détaillé pour remédier point à point aux problèmes identifiés.

 

Garantir « la bonne gestion » de l’université

Plus que jamais une équipe présidentielle doit pouvoir garantir la pérennisation des actions et des projets qu’elle met en œuvre que ce soit en matière de crédits de fonctionnement et d’investissement ou, surtout, de masse salariale.

L’activité, le fonctionnement et le rayonnement d’une université reposent aussi sur la capacité technique de son équipe présidentielle à discuter politiquement avec les tutelles, à lever des fonds et utiliser toutes les fenêtres d’opportunité pour maintenir notre volume de crédits voire l’augmenter. Ceci doit se faire en améliorant constamment la qualité de notre gestion ; chaque euro dépensé doit l’être en songeant qu’il s’agit de l’argent du contribuable qui ne doit être utilisé qu’au bénéfice du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Etendre la mutualisation dans le PRES et préparer le Campus Condorcet

Construire des laboratoires de niveau international à Villetaneuse, à Bobigny ou à Saint Denis, c’est possible s’ils s’insèrent dans des réseaux régionaux de qualité internationale. Nos 7 LABEX sont la preuve que nous pouvons réussir à construire des coopérations scientifiques tout en restant nous mêmes. La construction de la MSH et son insertion au cœur même du Campus Condorcet portent en elle les germes des succès futurs. Notre université, université en banlieue, est devenu un des axes fondateurs de deux grands regroupements.

Il faut continuer sur cette voie sans avoir peur de nous confronter à la compétition internationale et en sachant nous allier avec nos partenaires sur un pied d’égalité. La préparation du prochain contrat quinquennal va nous donner les moyens de construire des formations encore plus solides, qui permettront à nos étudiants d’enrichir encore plus leur palette de compétences. Le sceau du PRES sur leur diplôme leur donnera une visibilité accrue vis à vis de leur futur employeur ou de leur futur laboratoire.

Rien de cela ne sera possible si nous restons enfermés dans notre tour d’ivoire.

L’absence de structure démocratique dans les instances du PRES n’est pas acceptable. Si la loi ne l’a pas explicitement prévu, rien ne nous interdit de faire vivre la démocratie au sein d’instances dont les avis seraient respectés. Avec nos partenaires du PRES, nous avons donc décidé d’instaurer un CS et un CEVU du PRES élus. Dans un premier temps ils seront élus au second degré par les élus des CS et CEVU des établissements, puis ils seront élus directement. Ils seront consultés avant toute décision du CA sur les domaines mutualisés et la vie du PRES.

Réduire l’échec dans les premières années universitaires

Ce qui manque au plan licence c’est de la possibilité de recruter davantage d’enseignants titulaires pour accompagnement plus efficacement les étudiants. Ils ont, en effet, besoin d’un accompagnement individualisé et d’un suivi qui devraient, en fait, démarrer dès le lycée. Un tel changement ne se fera pas immédiatement, mais si nous dégageons suffisamment de marges de manœuvre, nous pourrons, en les encadrant mieux, diminuer significativement l’échec des étudiants en licence.

En ce qui concerne les études de médecine, avec le PRES nous demanderons au gouvernement l’autorisation d’expérimenter une « passerelle » d’accès en deuxième année à partir des licences générales. Ceci devrait réduire l’échec en médecine et attirer plus de bons étudiants dans les licences.

Nos étudiants qui rentrent en IUT en sortent pour 80% en souhaitant poursuivre des études. Il nous faut leur proposer des parcours attrayants et professionnalisants. Cela passe par une meilleure intégration des filières entre IUT et composantes.

Accroître l’insertion professionnelle des étudiants

Pionnière dans l’insertion professionnelle des étudiants, Paris 13 ne doit pas relâcher ses efforts. Nos étudiants ont des spécificités et des handicaps, nous sommes habitués à les aider et nous devons continuer dans cette voie. Amélioration des banques de stages, renforcement des relations avec les professionnels, organisation de forum, renforcement de l’alternance, poursuite des efforts conjoints avec les associations (Nos Quartiers ont  des Talents, Cafés de l’emploi, Phénix etc…), renforcement des licences pro et de la professionnalisation des masters voici des pistes parmi d’autres qui devraient conforter notre spécificité au sein du PRES et du Campus.

Les trois IUT de l’université Paris 13 ont eu un rôle pionnier dans notre stratégie d’insertion professionnelle et d’alternance. Ils ont eu un rôle essentiel pour aider et orienter la stratégie de l’université. Au sein de cette ligne, il est nécessaire que les IUT de Paris 13 conservent une autonomie pédagogique et d’orientation afin d’aider l’ensemble de l’université à améliorer ses pratiques et à faire diffuser l’innovation pédagogique.

Développer la politique des relations internationales

Les nouveaux objectifs des RI répondent à trois priorités : l’excellence scientifique, l’employabilité des étudiants au niveau international, l’attractivité du campus. Ils s’inscrivent à la fois étroitement dans le cadre du PRES Sorbonne Paris Cité qui donne déjà une excellente visibilité de l’établissement à l’international et dans la spécificité territoriale de Paris 13.

Pour Paris 13, l’augmentation des doubles diplômes et des co-tutelles avec les universités étrangères est indispensable. Cela passe par une amélioration de l’internationalisation des cursus avec l’introduction de semestres à l’étranger, pour les masters mais aussi en L et, en IUT, dans les filières tertiaires, ainsi que par un renforcement de l’importance des langues (valorisation du CLES, amélioration/augmentation/ restructuration du FLE…). Avec la réalisation des opérations « logements » en cours et prévues, l’accueil d’étudiants étrangers « en semestre » et de professeurs invités sera facilité par l’attribution de logements sur les campus. Enfin, pour encourager le départ à l’étranger des étudiants des classes moyennes, qui ne bénéficient pas de bourses, l’université favorisera leur mobilité sur critères d’excellence.

Au niveau du PRES, dont les relations internationales sont un des fondements, des actions communes prévoient tout d’abord une mutualisation des opérations de promotion à l’étranger par une représentation commune dans les manifestations internationales, avec l’ouverture en cours d’antennes communes aux USA et en Chine ainsi qu’une amélioration de la qualité de l’accueil grâce à une politique volontariste du logement et la mise en place d’une cellule administrative destinée à aider les étrangers dans leur démarche avec la préfecture … La politique d’excellence conduit à établir, en outre, des partenariats privilégiés avec un grand établissement d’Amérique du Nord et ceux d’une capitale européenne telle Berlin.

IV. comment atteindre les objectifs ?

Le volet programme de cette lettre est volontairement inachevé, car nous souhaitons entamer la discussion avec tous ceux qui souhaitent s’exprimer sur les sujets d’avenir. Les périodes d’élection sont des moments privilégiés de débats, bien entendu, mais aussi d’élaboration collective des grandes décisions. C’est dans ces moments que s’élaborent puis se valident les stratégies qui seront mises en œuvre au cours de la mandature.

C’est seulement quand les équipes de direction ont un mandat clair que les objectifs peuvent être atteints, car ils sont alors partagés par toute la communauté. Mais il faut aussi les faire connaître et communiquer en interne comme en externe.

Toutefois, je m’engage à respecter et à renforcer ce qui a fait la ligne directrice de mon premier mandat à savoir le dialogue et la concertation comme éléments préalables à la prise de décisions.

V. les questions en suspens

S’il est aisé de poursuivre une œuvre déjà esquissée, il est plus ardu d’anticiper les évolutions d’une situation dont bien des déterminants nous échappent. L’année 2012 sera marquée par des élections générales au cours desquelles des choix de société devront s’exprimer. Le cours de certaines réformes en sera amplifié ou profondément modifié. La capacité des équipes de direction à anticiper et à tirer le meilleur parti des évolutions ou des opportunités peut être déterminante.

C’est particulièrement vrai, dans un contexte d’incertitude qui pèse sur les finances publiques et sur le niveau des moyens budgétaires et humains alloués aux universités et à Paris 13 en particulier.

L’université Paris 13 est en marche ; elle s’impose désormais à l’extérieur comme une des grandes universités françaises. Je compte sur vous pour nous aider à continuer sur cette voie.

 

Villetaneuse le 8 novembre 2011

Jean- Loup SALZMANN

 



[1] Démocratie Action Service Public

[2] Maison de l’Innovation et de l’Entrepreunariat

[3] Caisse Primaire d’Assurance Maladie

[4] Comité Hygiène et Sécurité

[5] Pour le campus, comme pour le PRES, nous avons du passer par une phase de « membre associé » mais in fine nous sommes bien membre « à égalité de droits et de devoirs » de ces deux regroupement et à la satisfaction de tous les autres partenaires.

[6] Société d’Accélération de Transfert de Technologie

[7] Insertion Professionnelle

[8] Environnement numérique de travail

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