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Pour la réélection de l'équipe de direction de l'université Paris 13

4 février 2012

Dans "Le Parisien" de ce jour

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4 février 2012

Dépèche AEF sur l'IDEX

Idex Sorbonne Paris Cité : « L'excellence se mesure à la capacité d'élever le niveau du plus grand nombre » (Richard Descoings)  
 
 
  « Nous aurions mauvaise grâce à ne pas être heureux », déclare Richard Descoings, directeur de Sciences Po et chef du projet d'idex (initiative d'excellence) Université Sorbonne Paris Cité, retenu parmi les cinq lauréats de la deuxième vague du programme d'investissements d'avenir, vendredi 3 février 2012 (AEF n°161978 et n°161892). L'ensemble des directeurs et présidents des établissements membres du PRES (1) tient un point presse le même jour, pour présenter son projet qui « prévoit la création d'ici quatre ans d'une nouvelle université qui portera le nom d'USPC (université Sorbonne Paris Cité). Cette université sera « omni-disciplinaire » et « structurée autour de quatre divisions, correspondant chacune à un grand domaine de recherche et d'enseignement : sciences exactes et de l'ingénieur ; sciences de la vie et de la santé ; humanités : arts, lettres, langues ; sciences sociales et politiques publiques », détaille Richard Descoings.

L'ambition du projet est de « hisser l'USPC, qui accueillera près de 120 000 étudiants et 6 000 chercheurs et enseignants-chercheurs, parmi les dix meilleures universités européennes et les 30 meilleures mondiales au début des années 2020 ». Une fiche descriptive précise qu'elle « proposera une offre de formation variée et irriguée par la recherche, de la licence jusqu'au doctorat ». Par ailleurs, « une des ambitions premières du projet est de lutter contre l'échec en premier cycle, en proposant une année de fondation en première année de licence ». Richard Descoings ambitionne ainsi d' « expérimenter pour la médecine un autre système que celui où 90 % des étudiants de première année échouent ». « Pourquoi une partie du numerus clausus ne pourrait-elle pas être recrutée à partir d'une licence ? », imagine-t-il.

« DÉPASSER LA DISTINCTION UNIVERSITÉS, ÉCOLES ET ORGANISMES »

« Nous avons fait de notre diversité un atout », se félicite Richard Descoings, qui se rappelle les critiques disant que « 120 000 étudiants, ce n'est pas raisonnable quand on observe que pas une des 20 premières universités mondiales ne dépasse les 20 000 étudiants ». « Non seulement nous allons soutenir des équipes de recherche pour les amener au meilleur niveau mondial, mais nous allons en même temps nous attacher à prouver que la très haute valeur ajoutée d'une université d'excellence se mesure à sa capacité d'élever le niveau du plus grand nombre, ainsi que nous l'avions annoncé d'emblée au jury international lors de notre audition pour la phase de présélection. Nous partageons tous la conviction qu'une université d'excellence doit jouer un rôle social et économique, en luttant tout particulièrement contre le chômage des jeunes. »

Pour Richard Descoings, « l'aspect peut-être le plus transformant du projet est d'avoir réussi à dépasser la distinction entre universités, grandes écoles et organismes de recherche ». « Le comité directeur de l'idex comprend autant de représentants des organismes de recherche (AP-HP comprise) que des établissements d'enseignement supérieur », précise-t-il. De la même manière, les entreprises, « déjà très présentes dans nos établissements, disposeront de trois sièges sur seize au comité de direction », ajoute le responsable du projet d'idex. « Ces sièges ne seront pas nécessairement occupés par des financeurs », signale-t-il. « Ce que nous attendons des entreprises, c'est leur regard sur l'emploi, sur l'émergence de nouveaux métiers, de manière à ce que notre future université puisse anticiper l'avenir de ses étudiants. »

DOTATION DEMANDÉE : 1,3 MILLIARD D'EUROS

Vincent Berger indique que « tous les crédits de l'idex ne seront pas réservés au seul périmètre d'excellence pour ne pas créer d'université à deux vitesses ». « Un système d'appels d'offres sera mis en place pour susciter des projets hors périmètre d'excellence », précise-t-il. Frédéric Dardel, président de l'université Paris-Descartes, souligne pour sa part que « le périmètre d'excellence comprend aujourd'hui 37 % des équipes de recherche, l'objectif étant d'en rassembler 60 % à un horizon de quatre ans. Pour cela, nous allons globalement réserver, sur quatre ans, 20 % de la part recherche du financement à ces appels d'offres. »

Interrogé sur le montant espéré de la dotation qui reviendra à l'idex, Jean-Loup Salzmann, président de l'université Paris-Nord (Paris-XIII) souligne que « Sorbonne Paris Cité a demandé 1,3 milliard d'euros et espère satisfaction, dans la mesure où cette somme reste compatible avec l'enveloppe globale de 7,7 milliards d'euros prévue pour les initiatives d'excellence ». Richard Descoings indique qu'il a « confiance dans la négociation », rappelant que « par le nombre d'étudiants, le nombre et la qualité des équipes de recherche, il existe quelques petites différences entre les projets retenus au premier tour et le projet de Sorbonne Paris Cité ». Cette opinion est partagée par Vincent Berger, président de l'université Paris-Diderot : « Outre que les projets n'ont pas exactement la même taille, il ne faut pas oublier non plus l'essentiel, qui réside dans la capacité de transformation sociale que nous proposons. »

 
 
 
     
  (1) Jean-François Girard, président du PRES Sorbonne Paris Cité ; Richard Descoings, directeur de Sciences Po et chef du projet d'idex ; Vincent Berger, président de l'université Paris-Diderot ; Frédéric Dardel, président de l'université Paris-Descartes ; Antoine Flahault, directeur de l'EHESP (École des hautes études en santé publique) ; Claude Jaupart, directeur de l'IPGP (Institut de physique du globe de Paris) ; Jacques Legrand, président de l'Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales) ; Marie-Christine Lemardeley, présidente de l'université Sorbonne Nouvelle (Paris-III) ; Jean-Loup Salzmann, président de l'université Paris-Nord (Paris-XIII) ; ainsi qu'Axel Kahn, ancien président de l'université Paris-Descartes.
2 février 2012

Réunion publique de présentation de la liste

REUNION PUBLIQUE

Listes Démocratie, Action, Service Public

« Ensemble continuons la construction d’une université ambitieuse au service du territoire »

 

Présentation de l’équipe

et de son projet

Réponses à vos questions

 

Lundi 6 février  à 12h, Amphi D

Venez nombreux !

 

28 janvier 2012

Listes DASP pour l'élection du Conseil d'Administration le 7 février

Listes Démocratie, Action, Service Public

« Ensemble continuons la construction d’une université ambitieuse au service du territoire »

Les listes Démocratie Action Service Public (DASP), que nous présentons à vos suffrages, et l’équipe de direction qu’elles soutiennent ont affronté, au cours du mandat qui s’achève, les bouleversements législatifs et réglementaires et la recomposition de l’enseignement supérieur, imposés à marche forcée. 

Par notre action, nous avons cherché à en tirer le meilleur parti, au service de notre ambition pour notre université, dans le respect des traditions universitaires de collégialité et de démocratie.

C’est dans le même esprit, et en nous appuyant sur notre bilan, que nous vous proposons les grandes lignes de notre projet.



Un bilan positif

Garde-fous démocratiques :

  • respect du suffrage et du programme annoncé, 
  • refus du président d’utiliser son droit de véto, 
  • application de la LRU en préservant la collégialité : (respect des votes du CEVU, du CTP et du CS),
  • comités de sélection désignés par des comités d’experts élus,
  • large consultation lors des choix ou des décisions stratégiques,
  • équité dans le traitement des personnels de tout service ou composante,

Réalisations majeures :

  • rénovation des campus, sécurité des personnels, relance des constructions, équipements sportifs inégalés dans les universités d’Ile-de-France,
  • construction de logements d’étudiants,
  • politique de santé étudiante,
  • Insertion territoriale et  réussite de nos étudiants, 
  • création de plus de 80 postes de fonctionnaires titulaires, doublement des contrats doctoraux,
  • suppression des contrats 10 mois, prestations sociales étendues aux contractuels, titularisation …,
  • doublement des primes statutaires des BIATSS,
  • généralisation de la décharge de service pour les nouveaux MCF et la mise en place du référentiel…
  • augmentation de 30% du budget récurrent des unités de recherche, la mise en place de financements spécifiques pluridisciplinaires, 
  • amélioration de l’image de l’université, renforcement de son attractivité nationale et internationale,
  • cofondation du PRES Sorbonne Paris Cité et du Campus Condorcet, 
  • succès aux appels d’offre du Grand Emprunt : LABEX, EQUIPEXSATT … en attente pour l’IDEX.


Nos principaux engagements
  • poursuivre avec détermination nos actions pour l’obtention de crédits récurrents seuls garants de la pérennité de toutes nos activités,
  • développer une politique solidaire de crédits incitatifs bénéficiant à toute la communauté,
  • veiller à une gestion transparente et rigoureuse de notre budget,
  • consulter la communauté pour établir les priorités du prochain CPER (nouveaux locaux, maison de l’étudiant…),
  • retrouver plus de sérénité dans le fonctionnement de l’université, après la cascade de réformes, 
  • améliorer le fonctionnement dans le respect des spécificités des composantes,
  • conforter notre ancrage territorial, instrument majeur dans la promotion sociale des étudiants, 
  • participer à la diffusion des connaissances, à leur valorisation en direction du tissu économique du territoire et à l’insertion professionnelle de nos étudiants,
  • poursuivre l’effort en faveur du logement étudiant et de la vie de campus,
  • accueillir tous les étudiants et leur offrir les meilleures formations,
  • porter au plus haut niveau possible la qualité de notre recherche,
  • conforter et articuler notre présence au sein du PRES Sorbonne–Paris-Cité et du Campus Condorcet,
  • œuvrer, avec nos partenaires, à un fonctionnement démocratique de ces nouvelles structures, comme dans les universités,
  • saisir, dans la transparence, toutes les opportunités pour valoriser nos points forts, l’innovation pédagogique, les laboratoires de recherche …


Une équipe crédible et diverse

Nous sommes une équipe motivée, homogène et diverse à la fois, soudée, expérimentée et renouvelée. Nous nous présentons à vous, motivés par tout ce qui reste à accomplir au service de notre université, décidés à affirmer toujours plus notre identité et nos valeurs au sein de nos alliances dans la recomposition du paysage universitaire francilien. Pour la plupart, nous avons déjà dirigé l’université dans le respect de sa tradition de collégialité, nous avons la connaissance des dossiers, nous sommes enracinés dans les composantes et les laboratoires et nous poursuivrons avec vous, si vous nous en confiez le mandat, notre action, prêts à agir dès le 8 février. 

 

Listes Démocratie, Action, Service Public
Voici les 14 candidats aux Collèges Enseignants du Conseil d’Administration
 
Collège A
Collège B

SALZMANN Jean-Loup

PU-PH Histologie 
SMBH
Elu sortant du CA                                                           

ARBISIO Christine

MCF Psychologie
LSHS                                                                              

BELMAS Elisabeth

PR Histoire moderne
LSHS
Directrice de l’UFR LSHS
Elue sortante du CEVU
 

PHAM Isabelle

MCU-PH Physiologie 
SMBH

ASTRUC Jean-Pierre

PR Génie électrique
Institut Galilée
Directeur de l’institut Galilée
Elu sortant du CA

ZETLAOUI Serge

MCF Gestion 
IUT de Villetaneuse 
Directeur de la FC de l’IUT de Villetaneuse
Elu sortant du CA

CHARNAUX Nathalie 

PU-PH Biologie Cellulaire 
SMBH
Elue du CA (2008-09)

GREGORI Fabienne

MCF Matériaux
Institut Galilée
Responsable du cycle licence à l’IG

JOUINI Noureddine

PR Chimie des matériaux 
IUT St Denis
Elu sortant du CA

PIAT Jean-Claude

PRAG génie mécanique
IUT Saint Denis
Directeur du CIDO (SCUIO-IP)
Elu sortant du CEVU

AUBRY Hélène

PR Droit privé 
DSPS
Elue sortante du CEVU

GOURDON Jean-Marie

PRCE Mathématique
IUT de Saint Denis
Directeur de l’IUT de Saint Denis
Elu sortant du CA






NAZARENKO Adeline

PR Informatique
Institut Galilée
Membre du CA de Cap Digital

OGER Claire

MCF sciences de la communication
UFR Communication
Elue au CTPE
 
 
 
Conformément à notre principe de transparence, nous vous indiquons les noms de nos candidats pour la Vice-présidence des trois conseils :
  • Conseil d’administration :                                      Elisabeth BELMAS 
  • Conseil Scientifique :                                              Charles DESFRANÇOIS
  • Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire :  André TARDIEU
24 janvier 2012

Les candidats DASP

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30 décembre 2011

Rendez-vous dans les composantes

Chèr(e) Collègue,

Nous avons souhaité rencontrer la communauté universitaire dans les composantes afin d'exposer le plus largement possible notre bilan et nos axes de programme. 

Voici les dates et heures des réunions prévues dans les composantes. Une actualisation sera faite régulièrement sur sinfonie.


UFR COM                        JEUDI 12 JANVIER     9H30
UFR DROIT                     JEUDI 12 JANVIER    12H30
INSTITUT GALILEE        MARDI 17 JANVIER    13H
UFR LSHS                       JEUDI 19 JANVIER    14H  
UFR Sciences Eco         Vendredi 20 janvier      13h30 
IUT BOBIGNY                  Lundi 23 janvier           12h30 
IUT Villetaneuse              Mardi 24 janvier            9h30 
UFR SMBH                      Jeudi 26 janvier            15h30 
IUT Saint Denis               Lundi 30 janvier            11h 

J'en profite pour vous souhaiter personnellement tous mes voeux de bonheur et de réussite pour vous et vos proches.

Très cordialement

Jean-Loup Salzmann

22 décembre 2011

Lettre à la communauté universitaire, 8 novembre 2011

 

Lettre ouverte à la communauté universitaire


Le mandat du conseil d’administration et du président de l’université Paris 13 s’achèvera en mars 2012. Des élections sont prévues en décembre pour les étudiants et en février pour les personnels et les enseignants.

J’ai pris la décision de mener des listes dans les deux collèges enseignants du CA et, si j’obtiens votre confiance, de me représenter à la présidence.

Un programme de gouvernement universitaire ne se conçoit qu’en prenant en compte les réalisations collectives entreprises par ceux qui se présentent aux suffrages des collègues. C’est la raison pour laquelle je vous soumets un bilan de l’action du Conseil d’Administration et de l’équipe de direction au cours du mandat qui vient de s’écouler. Certes, un bilan, aussi positif soit-il, n’est en rien un passeport mais il éclaire les programmes et les promesses à l’aune du chemin parcouru.

Si le bilan a vocation à être exhaustif, le programme volontairement réduit (Cf : §3) qui vous est soumis est destiné à s’enrichir au cours des mois qui précèderont les élections. Il s’améliorera et s’étoffera des propositions qui nous seront faites et de celles provenant de tous ceux qui souhaiteront nous rejoindre au cours de la campagne. Mais les lignes directrices que nous vous soumettons ont vocation à perdurer : elles étaient le socle du programme précédent, elles formeront l’axe du projet d’établissement qui, si vous nous renouvelez votre confiance, sera porté par la nouvelle équipe de direction.

 

 

Jean- Loup SALZMANN

 

I.   LES PRINCIPES FONDATEURS

Les candidats qui se sont présentés sur les listes DASP[1] en 2008, partageaient la même vision d’une université de progrès fondée sur des valeurs de collégialité, de démocratie et d’ascension sociale des étudiants.

Notre université ne se conçoit qu’adossée à une recherche de très haut niveau, au sein d’un ensemble universitaire de tout premier plan. Elle est située, en Ile de France, dans un vaste territoire, comprenant le département du 93, une partie du 95 et de Paris, unifié par  ses caractéristiques socio-économiques ; son environnement politique est, lui, marqué par un bouleversement récent des règles et valeurs qui ont structuré la communauté universitaire depuis les années 70, avec l’éclatement de la Sorbonne et la création des universités franciliennes.

Les projets « du Grand Paris » ont, eux, modifié les contours administratifs de la politique régionale. Les prochaines années verront émerger de grands ensembles universitaires coopératifs et, nous l’espérons, de nouvelles lois qui assureront plus de solidarité entre les établissements et une meilleure prise en compte du service public de l’enseignement et de la recherche.

 

II. LE BILAN DE NOTRE ACTION DEPUIS 2008

L’action du CA et de la Présidence a été menée conformément au projet des listes DASP qui plaçait l’étudiant au centre du dispositif universitaire. Elle a concerné tous les domaines importants, des conditions de vie et de travail à l’émergence du PRES et touché les étudiants et toutes les catégories de personnel.

On peut en faire ainsi la synthèse :

 

1-     Les conditions de vie et de travail        

Espaces intérieurs et extérieurs

L’objectif était triple : remise à niveaux des bâtiments, embellissement des campus et  recherche de financements pour les constructions ou la maintenance immobilière.

On citera :

  • la rénovation de salles de cours et de couloirs (8 000 m2 – 1 M€), l’installation de nouveaux matériels audiovisuels, le changement des éclairages, l’amélioration des accès pour les handicapés,
  • la mise en valeur des espaces verts des campus de Villetaneuse et de Bobigny,
  • la réfection de l’étanchéité de nombreuses toitures,
  • les mises en sécurité incendie et aux normes électriques, qui font que, désormais, les visites des commissions de sécurité rendent des avis favorables à l’exploitation de nos locaux,
  • le renforcement de la sûreté des sites avec, pour exemple le plus significatif, la clôture du campus de Villetaneuse. Nous avons aussi accru la présence humaine rassurante et dissuasive d’un service interne plus professionnalisé, ce qui s’est traduit par des recrutements de fonctionnaires. Désormais nos étudiants et les personnels peuvent se déplacer sans crainte au sein du campus.
  • à Bobigny, la mise en service de la Bibliothèque Jean Dausset, aux horaires élargis, ainsi que celle des logements étudiants (70) dans la tour de l’Illustration, et ceux (300) de la résidence « Frida KAHLO », le lancement d’une nouvelle tranche de rénovation de l’Illustration et d’une tranche de 300 logements étudiants,
  • à Saint Denis, la Maison des Sciences de l’Homme qui sera inaugurée au tout début 2012 et le lancement de la deuxième tranche de la Halle Montjoie,
  • à Villetaneuse, l’inauguration du nouveau gymnase à la rentrée : superficie doublée à 4 000 m2 comprenant salles de danse, de musculation, fitness, dojo (arts martiaux) et un mur d’escalade de 15 mètres de haut ; la nouvelle bibliothèque dont les travaux devraient commencer courant 2012 de même qu’une tranche de 200 logements étudiants ; les études en cours du bâtiment LAGA – LIPN et de la MIE[2].
  • à Argenteuil, l'implantation d'un nouveau campus au cœur du centre-ville où seront implantées les formations de master en apprentissage de l'UFR des Sciences économiques et de gestion et un parcours de la licence professionnelle de Mécanique pilotée par l'IUT de Saint-Denis. 1800 m2 seront ainsi mis à disposition de l'université par la communauté d'agglomération d'Argenteuil-Bezons fin novembre 2011 pour une installation de ces  formations au second semestre universitaire.

 

Médecine et hygiène

Nous avons recruté un médecin du personnel et deux médecins pour les étudiants (1,5 ETPT) et regroupé les services. Désormais tous les personnels, sur tous les campus, peuvent disposer d’un suivi médical périodique et personnalisé. La réforme de la médecine étudiante va monter en régime tout au long de l’année 2011-2012 et, en collaboration avec la CPAM[3] du 93 et le PRES, nous espérons pouvoir offrir aux étudiants une médecine de prévention moderne et efficace.

Nous avons mis en place un véritable service interne de médecine du travail (prévention, suivi des personnels notamment à risques, consultations …).

L’hygiène et la sécurité à Paris 13 ont été entièrement repensées. En liaison avec le CHS[4], l’ingénieur hygiène et sécurité (avec l’aide du médecin du travail) a fait l’énorme effort d’identifier et de formaliser toutes les procédures de l’université. Les inspections hygiène et sécurité qui se sont succédées l’ont bien relevé.

 

Sport et activités culturelles.

Le service culturel et celui des sports ont su, au fil des années, mettre en place des activités qui font la fierté de tous. Notre université est N°1 en région parisienne pour la pratique sportive des étudiants et la diversité des activités culturelles est à la hauteur d’universités bien mieux dotées.

Transports

 La direction de l’université a réussi à obtenir l’amélioration de la desserte du campus de Villetaneuse par les navettes de la RATP (fréquence et sécurisation) ; elle participe à l’arrivée, dès 2014, de la tangentielle et du tram à Villetaneuse, le pôle gare est en construction et les voies du tramway en travaux ; elle travaille aussi activement pour une meilleure desserte du campus de Bobigny par autobus en attendant, en 2017, sa desserte par la tangentielle ; elle milite enfin avec les collectivités locales pour l’extension du tram vers Paris (à travers le campus Condorcet).

                  2- La recherche et l’enseignement

LA RECHERCHE

On ne peut concevoir une université sans adossement fort à la recherche. Paris 13 se doit d’être de niveau international et, comme elle est pluridisciplinaire, ses efforts doivent se porter dans tous les domaines. Cependant, même si nous avons choisi d’aider particulièrement les laboratoires en difficulté, il est illusoire de penser que nous pouvons être excellents dans toutes les spécialités. Il faut donc choisir, sur la base d’évaluations externes, et cibler les thématiques prometteuses et originales.

Plusieurs objectifs ont été atteints au cours de la mandature :

Premier objectif - l’augmentation de + de 40 % des moyens récurrents des laboratoires : depuis le passage aux RCE, la dotation recherche, attribuée globalement, est répartie sous le contrôle du CS. Cela nous a permis de faire un gros effort de rattrapage de ces dotations par rapport aux standards nationaux, mais aussi de rééquilibrer des différences plus historiques qu’objectives, pour que les laboratoires conservent un rôle structurel et scientifique, dans une période où fleurissent les financements spécifiques fléchés.

Second objectif - le doublement des allocations de recherche : le déficit historique du nombre d’allocations de recherche allouées à l’université était un des freins récurrents à la progression de nos équipes de recherches et créait des tensions insupportables au sein de l’établissement. En utilisant 100% des marges de manœuvre de la négociation contractuelle (plus d’un million d’euro par an) nous avons plus que doublé (+ 54) le nombre des allocations. Parallèlement, une politique de développement des écoles doctorales les a conduites à considérablement renforcer leurs actions de formation doctorale, leur gouvernance et le soutien direct aux doctorants.

Troisième objectif - créer des emplois d’EC, affectés sur appel d’offre dans les équipes de recherche : le passage aux RCE nous a aussi permis de sortir de la difficulté récurrente que nous avons à redéployer les postes vacants dans des disciplines différentes en rendant possible la création de 40 emplois d’enseignants-chercheurs, affectés selon une procédure transparente d’appel d’offre et d’évaluation des demandes par le CS, le CEVU, la réunion des directeurs de composantes et validation par le CA.

Ces recrutements ont été conduits avec des directives claires pour limiter l’endo-recrutement et des procédures faisant appel à des comités de sélection dont les compositions (membres internes et externes) proposées par des instances élues (les comités d’experts) sont validées par le CS et le CA.

Huit de ces emplois ont été consacrés à la création de chaires université – EPST, 3 avec le CNRS, 3 avec l’Inserm, 1 avec l’INRA, 1 avec l’IRD, sur des thématiques prioritaires.

Quatrième objectif - la création d’emplois BIATSS : pour des raisons historiques, beaucoup de laboratoire étaient, et sont encore, notoirement sous-dotés en personnel de soutien à la recherche, certains laboratoires ne disposaient même d’aucun soutien administratif propre. Nous avons créé 49 postes de BIATSS en soutien à la recherche pour pallier les manques les plus manifestes et améliorer ainsi le soutien administratif, mais aussi technique, des chercheurs.

Cinquième objectif - la rénovation et la modernisation des infrastructures de recherche : des travaux de maintenance et de rénovation importants ont été réalisés sur environ 1800 m2 et 1,3 M € sur trois ans pour mettre aux normes actuelles des laboratoires installés dans des bâtiments qui ont généralement près de 40 ans d’âge. Cet effort devra se poursuivre encore pendant plusieurs années.

Sixième objectif - augmenter le nombre de professeurs invités et améliorer leur accueil : l’attractivité internationale de l’université passe par une politique active d’invitation de collègues étrangers. Après une augmentation de 48 à 60 des mensualités de professeurs invités, leur transformation en une « indemnisation » équivalente a permis d’en doubler le nombre. Il y en a, désormais, environ 120 possibles. Parallèlement, les logements neufs disponibles dans la tour de l’Illustration, et les logements du campus de Villetaneuse entièrement rénovés améliorent nos possibilités et conditions d’accueil de ces collègues.

Septième objectif - les décharges de service : la politique de décharge de service pour les nouveaux MCF a été poursuivie (plus des 2/3 en bénéficie aujourd’hui)  et étendue aux directeurs de laboratoires et aux porteurs de projets européens et ANR.

En conclusion en 2011 : 3 330 000 d’euros (hors masse salariale) sont consacrés à la recherche dont 2 175 700 pour les laboratoires.

Toutes ces actions et les efforts des équipes ont porté leurs fruits : les laboratoires de Paris 13 ont été évalués et sélectionnés par les jury internationaux du « grand emprunt » et 7 d’entre eux (représentant tous les grands secteurs disciplinaires) ont été lauréats des « LABEX » dès le premier tour de sélection. De plus, les deux LABEX dont nous étions porteurs (SEAM/Matériaux et ICCA/Industries Culturelles) ont  tous les deux été sélectionnés dans le haut du classement (100% de réussite !). Ces succès sont dus en premier lieu à l’excellence des enseignants-chercheurs et chercheurs de Paris 13, mais ils sont aussi à porter au crédit du PRES et de la dynamique qu’il a engendrée.

Notre place dans le PRES et le Campus Condorcet

En donnant la victoire aux listes DASP, vous avez donné un mandat clair : insérer Paris 13 dans des alliances avec des universités « intra-muros ». Même si rien ne s’est passé simplement ou sans combat[5], le Campus a été évincé du premier appel d’offre pour gagner ensuite au second ; grâce au PRES, nous sommes présents dans de nombreux LABEX, une SATT[6] et nous espérons bien un ou plusieurs EQUIPEX. Nous avons échoué une première fois pour l’IDEX, mais comme pour le Campus, nous faisons tout pour que la deuxième tentative soit couronnée de succès.

Ces résultats sont plus que favorables à notre université. Nous sommes membres du seul PRES trans-périphérique, avec des partenaires qui partagent les mêmes valeurs que nous : 3 des 4 universités sont « pluridisciplinaires avec santé », ce qui augure bien de la manière dont la pluridisciplinarité sera mise en œuvre dans le PRES.

Le PRES nous a propulsé au devant de la scène universitaire en nous insérant dans l’un des tout premiers regroupements d’universités françaises. Par sa taille (120 000 étudiants) ou sa qualité scientifique et pédagogique, le PRES nous a permis d’emblée de « jouer dans la cour des grands » et d’exprimer pleinement notre potentiel scientifique. Enfin, nos succès dans l’appel d’offre LABEX ont dissipé tous nos complexes vis-à-vis de nos partenaires.

Une réflexion sur des possibilités de mutualisations qui nous permettraient d’optimiser nos moyens, rationaliser et simplifier l’administration, offrir certaines fonctions, dont nous n’aurions pas pu nous doter par nous-mêmes,  est en cours.

 

 

L’ENSEIGNEMENT

L’offre de formation 

Le dialogue avec la Direction Générale pour l’Enseignement  Supérieur et l’Insertion Professionnelle (DGESIP) sur la base de l’offre de formation pilotée par la précédente direction de l’université a abouti à la signature du volet formation du contrat 2008-2012. Le Plan pour la Réussite en Licence, qui s’y ajoutait, ciblait plusieurs actions phares comme l’accueil des nouveaux bacheliers, les certifications en informatique et en langues, les actions pour les bibliothèques ou vers les lycées du territoire.

Au cours des quatre dernières années, notre offre de formation s’est enrichie de nouveaux cursus : DUT Génie biologique, nouveaux parcours en licence ou master, apprentissage, masters conduisant à des préparations aux concours des métiers de l’enseignement ou autres, nouvelle formation d’ingénieurs, CPGE littéraire Khâgne, mise en place de la PACES (Première année commune aux études de santé), réorganisation de nos Diplômes d’Université …

Notre offre pour le prochain contrat quinquennal sera déposée mi-octobre 2012. L’AERES et la DGESIP entendant mener leurs processus d'évaluation au niveau du PRES, une démarche coordonnée a été lancée, au printemps dernier, par les VP-CEVU des huit établissements membres, visant à programmer une architecture unique de l’offre de formation à l’échelle du PRES. Cet objectif implique de rendre cohérent l’affichage de l’ensemble des mentions et spécialités concernées.

 

   Les étudiants : dans tous les domaines l’étudiant est mis au centre du dispositif :

  • allongement de l’année universitaire pour la mise en place d’un 10ème mois de bourse,
  •  extension des horaires d’ouvertures des bibliothèques : ouverture le samedi de la BU Sciences, à Villetaneuse ; ouverture,  à Bobigny,  jusqu’à 22h du lundi au samedi inclus et le dimanche de la BU Jean DAUSSET, labellisée « Noctam-Bu »
  • gestion du planning des salles d’enseignement,
  • offre de services par la carte étudiant, développement des services sur l’ENT, mise en place de la carte - culture avec l’accès gratuit à une sélection de spectacles dans des théâtres partenaires de Paris et du département,
  • mise en place d’une permanence conjointe avec la préfecture de Seine Saint Denis pour simplifier les démarches des étudiants étrangers.

 

L’emploi étudiant dans les différentes composantes ou services de l’université a été centralisé et développé. Près de 300 contrats ont été signés en 2010, couvrant les domaines de l’accueil (composantes, scolarités), de l’assistance et l’accompagnement des étudiants handicapés, de l’aide à l’utilisation des nouvelles technologies, du tutorat, du service d’appui aux personnels des bibliothèques, de l’animation culturelle et sportive, de l’aide à l’insertion professionnelle et de la promotion de l’offre de formation.

 

Un soutien scolaire aux collégiens de Villetaneuse, en lien avec les chefs d’établissement, a démarré en 2009 ; nous le finançons par le recrutement d’étudiants  de  notre université.

 

L’aide aux associations ou syndicats étudiants s’est généralisée : mise à disposition de nouveaux locaux rénovés, aides diverses en fournitures et logistique. Les aides financières pour les projets étudiants sur le FSDIE se sont considérablement accrues et atteignent quasiment le budget alloué.

 

Information et Orientation 

Depuis la disparition de la sectorisation nous sommes entrés bien malgré nous dans un système d'inscription "ouvert et concurrentiel". Notre souhait d'être une université de référence pour notre environnement, nous a conduit à promouvoir un certain nombre d'actions nouvelles visant à améliorer l'image et les liens de notre université auprès des lycées et à parfaire l'insertion du lycéen dans le système universitaire :

  • instauration de partenariats avec les lycées de notre environnement,
  • soutien aux événements tels que conférences, initiatives "lycéens à la fac",
  • maillage du territoire au travers d'opérations "cordées de la réussite".

Anticipant l'évolution de la politique d'orientation dans l'enseignement secondaire, nous avons très tôt dirigé nos efforts vers les publics des classes de Première et augmenté, grâce à une mobilisation accrue d'étudiants, notre présence dans les forums d'information des lycées.

Au travers du PRES, nous engageons une réflexion sur le "décrochage étudiant" et les moyens de le combattre.

 

La mastérisation telle qu’elle a été conçue suscite de nombreuses critiques que nous partageons. Cependant, l’université, vecteur de la promotion  sociale doit proposer aux étudiants de notre territoire, dans les meilleures conditions,la préparation aux métiers de l’enseignement.

En ce qui concerne le Professorat des Ecoles, une licence pluridisciplinaire est en cours de préparation qui permettra aux étudiants dont le projet est identifié d’intégrer un parcours professorat des écoles dans les masters porteurs de Paris 13.

Pour le CAPES, l’université continuera de proposer la préparation aux CAPES SHS et scientifiques. Elle continuera et développera la mutualisation déjà entamée de ces préparations avec les universités de l’académie.

Insertion professionnelle 

En complément des actions déjà en vigueur dans les composantes, il a été demandé au BAIP de prendre des initiatives visant à aider à l'insertion professionnelle de nos diplômés. Il en est résulté :

  • les ateliers méthodologiques, les modules "projet professionnel", la collecte et la diffusion des offres d'emplois et de stages ...
  • des rencontres avec des responsables Ressources Humaines,
  • la mise en place de dispositifs novateurs d'accompagnement à l'insertion,
  • la mise en forme des résultats d'insertion professionnelle grâce aux enquêtes de l'OVE et aux analyses de la CAPAG), et diffusion lors des rencontres avec les lycéens ou par voies électroniques (blogs, réseaux sociaux),
  • l’engagement de l'Université dans la réalisation du Forum annuel Étudiants-Entreprises, l'occasion de conforter les liens nous unissant aux entreprises.

Ces efforts participent certainement à la qualité des résultats reconnus des enquêtes d'insertion professionnelle. Ils ne doivent cependant pas se relâcher. D'autres initiatives vont se développer : "le carnet de bord de l'IP[7]" (mis en test dès la présente année universitaire et certainement repris par plusieurs partenaires de notre PRES), réflexions sur les réseaux d'anciens (intérêt, opportunité, coexistence avec les réseaux de niche actuels, ...), travail sur l'offre de stages et d'emplois ...

Formation en alternance (FA) 

Le nombre d’étudiants en alternance (apprentis ou en contrat de professionnalisation) n’a cessé d’augmenter au cours de cette mandature. Une grande partie de notre offre de formation en DUT et LP est proposée en FA. C’est un processus gagnant/ gagnant pour nos étudiants qui par ce biais découvrent l’entreprise tout en poursuivant leur cursus avec succès. Ce mode de fonctionnement permet également à notre université de tisser des liens étroits avec le monde professionnel et de mieux faire connaitre et apprécier nos formations.

Au cours de ces derniers mois nous avons aussi développé un cursus « passerelle » permettant à des étudiants en difficulté de s’orienter vers des études plus courtes en alternance. Les premiers résultats sont encourageants et l’expérience mérite d’être maintenue et développée.

 

 

Formation tout au long de la vie (FTLV) 

L’université se doit d’offrir une formation au-delà des parcours scolaires traditionnels. De gros efforts ont été menés en collaboration avec des consortia académiques afin de pouvoir proposer toute une palette de FTLV que ce soit en formation continue, en Validation des Acquis de l’Expérience en présentiel ou en distanciel.

    Relations Internationales

Riche d’accords internationaux multiples, l’université manquait parfois de cohérence et d’impulsion en matière de politique R.I

La quasi totalité des objectifs du contrat quadriennal 2008-2012 a été réalisé, ou est en passe de l’être. Le SREI, désormais doté d’un statut juridique autonome, d’un conseil, de 3 chargés de mission, d’un vice-président et de personnels administratifs supplémentaires, dispose d’un budget autonome et pérenne. Un appel d’offre annuel permet le financement de projets de recherche et/ou d’enseignement internationaux s’inscrivant dans la politique de l’établissement ainsi qu’une aide accrue aux enseignants-chercheurs dans le cadre Erasmus. Les candidatures récentes aux grands programmes européens (TEMPUS, ERASMUS MUNDUS) ont été encouragées et nous en attendons les résultats. L’augmentation et le suivi des accords bilatéraux, notamment vers les pays prioritaires, ont permis de développer les doubles diplômes et les cotutelles

Le changement du mode de rémunération des professeurs invités va permettre le doublement du nombre de collègues invités dès septembre 2011. La première « summer school » dans le domaine de la gestion-santé a eu lieu en septembre et a été un grand succès. Enfin Paris 13 célébrera en 2012 sa vingt cinquième année de participation au programme Erasmus en accueillant tous ses partenaires permettant ainsi une meilleure visibilité de l’établissement.

    Ressources humaines

Dès la mise en place de l’équipe de direction, plusieurs actions prioritaires ont été mises en œuvre : lutte contre la précarité, fin des « contrats 10 mois », priorité aux fonctionnaires et titularisations, égalité des droits …

Contrats 10 mois : dès sa prise de fonction l’équipe de direction a mis fin à cette pratique. Désormais, les contractuels sont recrutés soit pour des travaux de courte durée (vacataires), soit sur des contrats d’un an ou plus.

Titularisations et création de postes : les emplois permanents de la fonction publique ont vocation à être occupés par des fonctionnaires. L’université ne déroge pas à cette règle et, sauf cas particuliers, la politique de la direction a consisté à mettre ce principe en pratique. Dès lors, même si l’esprit des RCE invitait les chefs d’établissements à recourir massivement à des formes précaires d’emplois, j’ai toujours voulu avec mon équipe privilégier l’emploi public et pérenne.

Depuis l’élection du CA, des campagnes de titularisation (sans concours en pied de corps ou par publication de poste au concours) ont été organisées chaque année. In fine, ce sont 315 postes de fonctionnaires qui ont été ouverts aux concours et pourvus, toutes filières confondues, et qui ont bénéficié, pour 2/3 d’entre eux, à des personnels de Paris 13.

Nous avons poursuivi parallèlement la politique de formation/préparation aux concours et ainsi amélioré significativement les possibilités pour les contractuels de devenir fonctionnaires et pour les fonctionnaires de construire leur carrière.

 

Le cas des contractuels : si l’équipe de direction a toujours privilégié l’emploi public à l’emploi précaire, des collègues sont encore, pour des raisons historiques ou statutaires, sous un statut de contractuel. Il nous est apparu que parallèlement aux efforts de « déprécarisation » et d’incitation au passage des concours de la fonction publique (cf. ci-dessus), nous devions améliorer leur situation. Nous avons ainsi mis en place des prestations sociales pour les contractuels au même titre que pour les titulaires et instauré de véritables grilles de salaire transparentes et homogènes pour les contractuels.

TP=TD pour tous : nous avons non seulement appliqué la mesure, demandée depuis bien longtemps, de l’égalité de paiement des heures de TP et de TD, mais encore nous l’avons étendue à tous les collègues quels que soient leurs statuts, y compris les collègues vacataires professionnels. C’était une mesure de justice et de bon sens.

Délai de paiement des HC des vacataires : depuis de trop nombreuses années, nous nous sommes tous accommodés d’une situation inacceptable : laisser travailler, au sein de l’université, des professionnels sans leur faire signer de contrat et en les payant scandaleusement en retard.

Nous avons décidé de mettre un terme à cet état de fait, insultant pour ces collaborateurs, générateur d’injustice et porteur de dérives juridiques et comptables, par la mise en place de mesures (commission d’agrément de vacataires, CS, simplification administrative), garantissant que personne ne commence à travailler à Paris 13 sans un contrat de travail et conduisant à une réduction des délais de paiement.

Politique indemnitaire des BIATSS : l’université Paris 13 était historiquement « mal dotée » en terme indemnitaire et a même, certaines années, rendu à la tutelle des crédits indemnitaires qu’elle n’avait pas pu ou su mobiliser.

Nous avons voulu engager avec les organisations syndicales une réflexion et une action en terme de rattrapage mais aussi d’homogénéisation entre corps et filières.

C’est ainsi qu’en 4 ans les personnels BIATSS de notre établissement ont bénéficié d’une augmentation des primes de plus de 90 %, dont 69 % lors des 2 dernières années, confortant ainsi l’attractivité de Paris 13 par rapport à la grande majorité des universités de la région parisienne.

Nous avons aussi régularisé les différentes primes telles la NBI, la prime informatique ou « l’article 6 ».

 

Référentiel et primes des enseignants : Le référentiel national d’équivalences horaires permettant la prise en compte d’activités liées à l’enseignement dans les services des enseignants-chercheurs a été mis en place. Nous avons décidé de l’étendre à d’autres collègues enseignants (PRAG / PRCE / PAST). Les activités pédagogiques et les activités de recherche (innovation, encadrement, responsabilités) sont ainsi valorisées, les Primes de Responsabilités Pédagogiques y sont intégrées. Un effort financier important y est consacré même si ces activités ne sont pas encore toutes reconnues. Un comité de suivi a été installé pour permettre le dialogue avec les composantes et améliorer le dispositif.

III. objectifs à moyen terme et lignes directrices d’un programme

De même qu’un programme de recherche doit, en préalable, montrer ce que ses promoteurs ont déjà su faire, gage de ce qu’ils souhaitent réaliser, un programme électoral doit s’appuyer sur les réalisations de ses rédacteurs afin d’illustrer leur capacité à réaliser leurs ambitions.

Construire une université  pluridisciplinaire de recherche au service des étudiants

Si nous essayons de nous projeter à 5 ans, quelle université voulons nous ?

Il ne suffit pas de prolonger des courbes de croissance des effectifs étudiants ou de décréter que les formations et labos B deviendront A. Il nous faut réfléchir à la place qu’occupera une université originale au sein de son environnement. Si nous regardons le chemin parcouru au cours du mandat qui vient de s’écouler, nous voyons bien qu’au-delà du progrès purement quantitatif nous avons franchi des étapes qui nous ont permis de nous hisser au tout premier rang des universités françaises. Cela est dû à nos progrès propres mais aussi aux alliances que nous avons su tisser, PRES & Campus Condorcet. Nos succès aux appels d’offre LABEX & EQUIPEX portent en eux le germe d’une reconnaissance nationale et internationale au plus haut niveau. Avoir été classé 3ème en terme d’insertion professionnelle ou avoir intégré le classement THE (Thomson Higher Education) au 6ème rang Français consacre nos efforts en terme de pédagogie.

Nous souhaitons construire avec nos partenaires du PRES (et plus tard au sein du Campus) une vaste université pluridisciplinaire de recherche au service de nos étudiants. Cette « université unifiée » devra s’inspirer des meilleures réussites de chacun de ses membres. Elle sera organisée selon les principes de collégialité et de démocratie que nous avons su mettre en place dans le cadre législatif qu’est la LRU : respect des votes des conseils (CEVU, CS et CTPE), mise en place d’élection pour les comités de sélection et surtout mise en place d’une démocratie « locale » pour les campus décentralisés. Notre insertion territoriale préfigure le Grand Paris et notre vision est l’effacement de la barrière symbolique du périphérique. Nous voulons qu’un étudiant de la Seine-Saint-Denis ne soit pas obligé d’aller à Paris pour réussir et qu’un diplôme délivré à Bobigny, à Saint Denis ou à Villetaneuse ait la même valeur et la même reconnaissance que celui délivré boulevard Saint Germain. Nous devons aussi nous mobiliser pour que nos étudiants étrangers ne soient pas empêchés d’entrer en France ou de pouvoir trouver un emploi après leur diplôme.

Améliorer la gestion de proximité

La grande réorganisation imposée par le passage aux RCE va s’achever avec la mise en place d’un nouveau logiciel de gestion : SIFAC. Nous avons désormais les outils pour introduire une véritable subsidiarité, après avoir mieux défini ce qui relève de la responsabilité de chaque niveau. La meilleure organisation est celle qui se trouve au plus près des usagers, qu’ils soient agents de l’université ou étudiants. Il va nous falloir apprendre à re - déléguer à tous les niveaux, ceci ne peut passer que par un effort important de formation et par des promotions des personnels en charge de ces missions dans les laboratoires et les composantes.

Cela passe aussi par la mise en place d’un système d’information fiable et cohérent en adéquation avec les objectifs de l’université. Le schéma directeur, élaboré en 2011,  se révèle être une feuille de route pour les cinq ans à venir. Deux cent trente cinq besoins ont été recensés lors d’entretiens stratégiques, touchant tous les domaines : la recherche (cluster de calcul, salle blanche..) ; l’enseignement (ENT, podcast, E-learning, visio-conférence…) ; la vie étudiante (ENT[8], Carte multi-services, WIFI, réseau social…) ; le pilotage de l’université (création et automatisation d’indicateurs de pilotage) ; le recensement et l’optimisation des processus métiers (amélioration des processus d’accueil des personnels permanents, vacataires, invités, procédures d’inscription pour les étudiants, services aux personnels…) ; la maîtrise de notre infrastructure informatique (réseau THD, système…) et l’optimisation des moyens informatiques au services des métiers.

 

Poursuivre les efforts en direction des BIATSS

Le bilan que nous tirons des améliorations salariales et professionnelles des BIATSS n’est pas un aboutissement mais une étape. Nous poursuivrons nos efforts de formation, de promotion et d’amélioration des conditions de travail et du montant des primes des collègues BIATSS et surtout de construction de carrière.

En outre, il nous faudra trouver un équilibre entre la nécessaire stabilisation de certains contractuels, rendue possible par la nouvelle loi, et la politique d’ouverture de concours.

Améliorer des conditions de travail

Dans le programme que les listes DASP vous avaient présenté il y a quatre ans, les conditions de travail avaient une place centrale. Beaucoup reste à faire, notamment en terme de qualité de vie sur les campus, d’amélioration des outils informatique, de qualité des rapports humains et hiérarchiques et aussi en termes d’hygiène et de sécurité, de médecine du travail et de sureté.

Avec des moyens toujours limités, nous avons tenté d’améliorer notre cadre de travail et nous allons persévérer dans cette voie. Une inspection hygiène et sécurité du ministère est en cours, à notre demande, pour identifier d’éventuelles souffrances au travail, de mal-être ou des inadaptations aux postes de travail. Ses conclusions seront étudiées en CHSCT et rendues publiques avec un programme de travail détaillé pour remédier point à point aux problèmes identifiés.

 

Garantir « la bonne gestion » de l’université

Plus que jamais une équipe présidentielle doit pouvoir garantir la pérennisation des actions et des projets qu’elle met en œuvre que ce soit en matière de crédits de fonctionnement et d’investissement ou, surtout, de masse salariale.

L’activité, le fonctionnement et le rayonnement d’une université reposent aussi sur la capacité technique de son équipe présidentielle à discuter politiquement avec les tutelles, à lever des fonds et utiliser toutes les fenêtres d’opportunité pour maintenir notre volume de crédits voire l’augmenter. Ceci doit se faire en améliorant constamment la qualité de notre gestion ; chaque euro dépensé doit l’être en songeant qu’il s’agit de l’argent du contribuable qui ne doit être utilisé qu’au bénéfice du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Etendre la mutualisation dans le PRES et préparer le Campus Condorcet

Construire des laboratoires de niveau international à Villetaneuse, à Bobigny ou à Saint Denis, c’est possible s’ils s’insèrent dans des réseaux régionaux de qualité internationale. Nos 7 LABEX sont la preuve que nous pouvons réussir à construire des coopérations scientifiques tout en restant nous mêmes. La construction de la MSH et son insertion au cœur même du Campus Condorcet portent en elle les germes des succès futurs. Notre université, université en banlieue, est devenu un des axes fondateurs de deux grands regroupements.

Il faut continuer sur cette voie sans avoir peur de nous confronter à la compétition internationale et en sachant nous allier avec nos partenaires sur un pied d’égalité. La préparation du prochain contrat quinquennal va nous donner les moyens de construire des formations encore plus solides, qui permettront à nos étudiants d’enrichir encore plus leur palette de compétences. Le sceau du PRES sur leur diplôme leur donnera une visibilité accrue vis à vis de leur futur employeur ou de leur futur laboratoire.

Rien de cela ne sera possible si nous restons enfermés dans notre tour d’ivoire.

L’absence de structure démocratique dans les instances du PRES n’est pas acceptable. Si la loi ne l’a pas explicitement prévu, rien ne nous interdit de faire vivre la démocratie au sein d’instances dont les avis seraient respectés. Avec nos partenaires du PRES, nous avons donc décidé d’instaurer un CS et un CEVU du PRES élus. Dans un premier temps ils seront élus au second degré par les élus des CS et CEVU des établissements, puis ils seront élus directement. Ils seront consultés avant toute décision du CA sur les domaines mutualisés et la vie du PRES.

Réduire l’échec dans les premières années universitaires

Ce qui manque au plan licence c’est de la possibilité de recruter davantage d’enseignants titulaires pour accompagnement plus efficacement les étudiants. Ils ont, en effet, besoin d’un accompagnement individualisé et d’un suivi qui devraient, en fait, démarrer dès le lycée. Un tel changement ne se fera pas immédiatement, mais si nous dégageons suffisamment de marges de manœuvre, nous pourrons, en les encadrant mieux, diminuer significativement l’échec des étudiants en licence.

En ce qui concerne les études de médecine, avec le PRES nous demanderons au gouvernement l’autorisation d’expérimenter une « passerelle » d’accès en deuxième année à partir des licences générales. Ceci devrait réduire l’échec en médecine et attirer plus de bons étudiants dans les licences.

Nos étudiants qui rentrent en IUT en sortent pour 80% en souhaitant poursuivre des études. Il nous faut leur proposer des parcours attrayants et professionnalisants. Cela passe par une meilleure intégration des filières entre IUT et composantes.

Accroître l’insertion professionnelle des étudiants

Pionnière dans l’insertion professionnelle des étudiants, Paris 13 ne doit pas relâcher ses efforts. Nos étudiants ont des spécificités et des handicaps, nous sommes habitués à les aider et nous devons continuer dans cette voie. Amélioration des banques de stages, renforcement des relations avec les professionnels, organisation de forum, renforcement de l’alternance, poursuite des efforts conjoints avec les associations (Nos Quartiers ont  des Talents, Cafés de l’emploi, Phénix etc…), renforcement des licences pro et de la professionnalisation des masters voici des pistes parmi d’autres qui devraient conforter notre spécificité au sein du PRES et du Campus.

Les trois IUT de l’université Paris 13 ont eu un rôle pionnier dans notre stratégie d’insertion professionnelle et d’alternance. Ils ont eu un rôle essentiel pour aider et orienter la stratégie de l’université. Au sein de cette ligne, il est nécessaire que les IUT de Paris 13 conservent une autonomie pédagogique et d’orientation afin d’aider l’ensemble de l’université à améliorer ses pratiques et à faire diffuser l’innovation pédagogique.

Développer la politique des relations internationales

Les nouveaux objectifs des RI répondent à trois priorités : l’excellence scientifique, l’employabilité des étudiants au niveau international, l’attractivité du campus. Ils s’inscrivent à la fois étroitement dans le cadre du PRES Sorbonne Paris Cité qui donne déjà une excellente visibilité de l’établissement à l’international et dans la spécificité territoriale de Paris 13.

Pour Paris 13, l’augmentation des doubles diplômes et des co-tutelles avec les universités étrangères est indispensable. Cela passe par une amélioration de l’internationalisation des cursus avec l’introduction de semestres à l’étranger, pour les masters mais aussi en L et, en IUT, dans les filières tertiaires, ainsi que par un renforcement de l’importance des langues (valorisation du CLES, amélioration/augmentation/ restructuration du FLE…). Avec la réalisation des opérations « logements » en cours et prévues, l’accueil d’étudiants étrangers « en semestre » et de professeurs invités sera facilité par l’attribution de logements sur les campus. Enfin, pour encourager le départ à l’étranger des étudiants des classes moyennes, qui ne bénéficient pas de bourses, l’université favorisera leur mobilité sur critères d’excellence.

Au niveau du PRES, dont les relations internationales sont un des fondements, des actions communes prévoient tout d’abord une mutualisation des opérations de promotion à l’étranger par une représentation commune dans les manifestations internationales, avec l’ouverture en cours d’antennes communes aux USA et en Chine ainsi qu’une amélioration de la qualité de l’accueil grâce à une politique volontariste du logement et la mise en place d’une cellule administrative destinée à aider les étrangers dans leur démarche avec la préfecture … La politique d’excellence conduit à établir, en outre, des partenariats privilégiés avec un grand établissement d’Amérique du Nord et ceux d’une capitale européenne telle Berlin.

IV. comment atteindre les objectifs ?

Le volet programme de cette lettre est volontairement inachevé, car nous souhaitons entamer la discussion avec tous ceux qui souhaitent s’exprimer sur les sujets d’avenir. Les périodes d’élection sont des moments privilégiés de débats, bien entendu, mais aussi d’élaboration collective des grandes décisions. C’est dans ces moments que s’élaborent puis se valident les stratégies qui seront mises en œuvre au cours de la mandature.

C’est seulement quand les équipes de direction ont un mandat clair que les objectifs peuvent être atteints, car ils sont alors partagés par toute la communauté. Mais il faut aussi les faire connaître et communiquer en interne comme en externe.

Toutefois, je m’engage à respecter et à renforcer ce qui a fait la ligne directrice de mon premier mandat à savoir le dialogue et la concertation comme éléments préalables à la prise de décisions.

V. les questions en suspens

S’il est aisé de poursuivre une œuvre déjà esquissée, il est plus ardu d’anticiper les évolutions d’une situation dont bien des déterminants nous échappent. L’année 2012 sera marquée par des élections générales au cours desquelles des choix de société devront s’exprimer. Le cours de certaines réformes en sera amplifié ou profondément modifié. La capacité des équipes de direction à anticiper et à tirer le meilleur parti des évolutions ou des opportunités peut être déterminante.

C’est particulièrement vrai, dans un contexte d’incertitude qui pèse sur les finances publiques et sur le niveau des moyens budgétaires et humains alloués aux universités et à Paris 13 en particulier.

L’université Paris 13 est en marche ; elle s’impose désormais à l’extérieur comme une des grandes universités françaises. Je compte sur vous pour nous aider à continuer sur cette voie.

 

Villetaneuse le 8 novembre 2011

Jean- Loup SALZMANN

 



[1] Démocratie Action Service Public

[2] Maison de l’Innovation et de l’Entrepreunariat

[3] Caisse Primaire d’Assurance Maladie

[4] Comité Hygiène et Sécurité

[5] Pour le campus, comme pour le PRES, nous avons du passer par une phase de « membre associé » mais in fine nous sommes bien membre « à égalité de droits et de devoirs » de ces deux regroupement et à la satisfaction de tous les autres partenaires.

[6] Société d’Accélération de Transfert de Technologie

[7] Insertion Professionnelle

[8] Environnement numérique de travail

22 décembre 2011

Suivi du programme des élus DASP de 2008

Suivi du programme des élus DASP de 2008

 

Ci-dessous nous avons listé les propositions de la liste DASP en 2008 et leur état de réalisation fin 2011

La promotion sociale : un chemin par l'excellence.

•    Accélération de la construction des logements étudiants. En cours, 360 construits à Bobigny, 300 à construire à Bobigny et 200 à Villetaneuse avant 2013.

•    Aide à la délivrance de la carte de séjour pour les Etudiants.  Oui

•    Renforcement des liens avec les lycées : 

•    Coordination des actions en direction des lycées. Oui

•    Création de classes prépa en coordination avec les lycées. Oui

•    Invitation des lycéens sur les campus et mise en place d’aide à l’orientation. Oui

•    Définition d’une politique de présence sur les salons. Oui

•    Renforcement des moyens du CIDO. Oui

•    Rénovation des salles de cours (en les équipant des moyens modernes de communication). Oui

•    Utilisation du plan licence pour mieux encadrer les étudiants. Oui


La recherche : notre mission.

•    Mettre en place une cellule d’ingénierie de projets chargée d’aider les collègues à monter des projets PCRDT, FEDER, ANR     En cours au niveau du PRES

•    Etablir des règles transparentes visant à traiter équitablement les disciplines notamment pour la répartition des crédits recherche et des PEDR. Oui


Quelle stratégie pour nos alliances?

•    Mettre en place une réelle consultation sur la politique à suivre en matière de PRES. Oui



Les BIATOSS : Une chance pour l’université

•    Création d’un poste de VP BIATOSS. Oui

•    Impliquer les BIATOSS dans tous les aspects de la vie de l’université. Oui

•    Augmentation des moyens (budget et postes) de la formation des  personnels. Oui

•    Mise en place de la visite médicale annuelle. Oui

•    Création d’un restaurant du personnel à Bobigny et à Saint-Denis. Dès l’obtention des crédits

La sécurité : Une attention de tous les instants.


•    Création de chemins sécurisés. Oui

•    Concertation avec les collectivités locales et les services de l’Etat (police) pour assurer la sécurité aux abords des campus. Oui

•    Mise en place de la réflexion sur la construction d’une clôture sur le campus de Villetaneuse. Oui

•    Renégociation avec la RATP sur les horaires notamment nocturnes. Oui sauf desserte nocturne

•    Présence d’agents de l’université aux arrêts de bus. Oui

•    Eclairage systématique des parkings. Oui


Les entreprises: Un partenariat nécessairement équilibré

•    Création d’un bureau d’aide aux stages et à l’emploi des étudiants au sein du CIDO. Oui

•    Organisation annuelle d’un forum de l’emploi et des stages où les employeurs contactent directement les étudiants. Oui

•    Création de la Maison de l’Innovation et du transfert de Technologie. En cours, démarrage 2012



Mettre en place une politique de communication

•    Repenser nos relations presse. Oui

•    Améliorer l’image de l’université à l’extérieur et avoir des actions de communication externe. Oui

•    Rénover le site Web 2008. Oui

•    Utiliser les compétences en communication existantes en particulier de l’UFR communication. Oui


Répondre à la nouvelle loi par une exigence de démocratie

•    Commissions de recrutement composées de spécialistes (sections du CNU), permanentes, paritaires (A+B), élues, dont les extérieurs soient eux aussi des spécialistes et validés par le CS avec présence des directeurs de laboratoires. Oui

•    Un calendrier prévisionnel des conseils doit être distribué à chaque membre des conseils et tenu à jour sur l’ENT. Oui

•    L’ensemble de la documentation nécessaire à l’information des membres des conseils doit être présente sur l’ENT des membres une semaine au moins avant chaque conseil. Oui

•    Mise en place d’un règlement intérieur. En cours

•    Création d’une commission budgétaire et des emplois au sein du CA. Oui

•    Création d’un Vice - Président chargé des finances. Oui

•    Débat sur la politique de l’établissement et de ses conséquences budgétaires au CA (avec communication aux deux autres conseils). Oui

•    Présentation d’un budget « sincère » avec consolidation des reports. Oui

Nouvelles compétences: Qu’en faire?

•    Augmentation des moyens (budget et postes) de la formation des  personnels. Oui

•    Incitation à la titularisation des contractuels par la formation et la présentation aux concours. Oui

•    Incitation à la promotion interne par concours. Oui

•    Suppression des contrats 10 mois remplacés par des CDD ou des CDI. Oui

•    Création de postes pour effectuer des « repyramidages ». Oui

•    Création d’un service (au sein de la DRH) de gestion prévisionnelle des effectifs. Oui

Nos partenaires locaux: La maturité

•    Création d’un poste de vice - Président chargé des collectivités locales. Oui

•    Accélération des projets du CPER et en particulier les bibliothèques sciences et lettres. Oui

•    Négocier avec le STIF et les collectivités locales une accélération de la desserte des sites de l’université. Oui

L’international: Un chantier inachevé.

•    Définition d’une politique des relations internationales. Oui

•    Création d’un vice-président chargé des relations internationales. Oui

•    Rapport annuel devant les conseils de la politique des relations internationales. Oui

•    Faire évoluer le site web en multilingue. En cours


Vie quotidienne: une préoccupation de tous les jours

•    Mettre en place le tri sélectif et la récupération des papiers avec les collectivités locales. En cours

•    Améliorer l’isolation thermique. En cours 

•    Négocier des navettes avec la RATP pour Bobigny. En cours

•    Refaire des abribus à Villetaneuse. En cours

•    Renforcement de l’animation culturelle. Oui 

•    Ouverture des restaurants universitaires le soir. Oui à Bobigny

•    Réouverture de commerces de proximité sur les campus (papeterie, timbres, journaux).Oui

•    Mise en place de boites à lettre sur les campus. Non

•    Réouverture d’un distributeur de banque et mise en place d’un accès sécurisé pour les transports de fonds. Non

•    Aménagement des espaces verts avec des bancs et des tables. Oui

•    Réaliser une signalétique sur les campus. Non

•    Négocier avec les collectivités locales pour une meilleure signalisation de l’université. En cours

•    Négocier avec la SNCF la mise en place d’une signalétique à la gare d’Epinay-Villetaneuse. En cours


Vie étudiante: une priorité souvent délaissée

•    Renforcement des secrétariats pédagogiques. En cours

•    Extension des horaires d’ouverture des bibliothèques. Oui

•    Généralisation de l’inscription sur Internet. Oui

•    Mise en place de modules de connaissance du milieu professionnel, de rédaction de CV etc... dans les formations qui en sont encore dépourvues. Oui

 

22 décembre 2011

Profession de foi des élus DASP (2008)

Listes Démocratie Action Service Public

Soutenues par le SNESup-FSU et le SGEN-CFDT.

Chère Collègue, Cher Collègue,

Si nous nous présentons à vos suffrages, c’est pour faire évoluer notre université pour en faire une université de

premier ordre. Une université parisienne située en banlieue. Une université qui s’engage sur l’ascension sociale

de ses étudiants. Une université dont la recherche est reconnue internationalement et qui attire les meilleurs

enseignants, les meilleurs personnels et les meilleurs étudiants. De véritables campus où il fait bon vivre, aux

aménagements agréables sans souci de sécurité. Une université de la nouvelle modernité.

Ces propositions présentent nos engagements. Au cours du mandat, qui correspondra au prochain contrat

quadriennal, nous souhaitons pouvoir réaliser quelques objectifs ambitieux.

Nous souhaitons qu’à l’issue de ces 4 ans, nous puissions proposer à chacun de nos futurs étudiants les moyens

de bâtir son projet professionnel en lui offrant un choix de cursus qui lui permette de réaliser ses ambitions.

Nous souhaitons construire une université qui tire pleinement partie de sa pluridisciplinarité, par exemple en

suscitant des formations réellement pluridisciplinaires, appuyées sur des équipes de recherches, elles-mêmes

pluridisciplinaires. Nous poursuivrions ainsi une politique qui a déjà été initiée par Galilée et Science Eco ou

LSHS et SMBH.

Nous voulons attirer sur nos sites des formations et des laboratoires prestigieux qui seront l’expression de

l’ambition sociale de notre communauté éducative et engager notre université dans un programme de

construction qui en fasse un campus moderne􀀁et agréable à vivre; les «􀀁milliards EDF􀀁» promis par le

gouvernement doivent pouvoir nous y aider.

Enfin, nous désirons que chacun de nous soit fier de Paris 13 et c’est la condition nécessaire pour que

notre image corresponde à notre réalité.

Vous trouverez ci-dessous un résumé des propositions (suivies de l’année prévisionnelle de réalisation) que nous

souhaitons mettre en oeuvre si nous sommes élus.

Un programme complet est disponible sur le site www.upn.fr

Paris 13􀀁: Relevons les défis.

La promotion sociale : un chemin par l'excellence.

Création d’une maison de l’étudiant. Dès l’obtention des

crédits

Accélération de la construction des logements

étudiants.2009-2010

Aide à la délivrance de la carte de séjour pour les

Etudiants .2008

Renforcement des liens avec les lycées : Coordination

des actions en direction des lycées. 2008, création de

classes prépa en coordination avec les lycées. 2008-2010,

invitation des lycéens sur les campus et mise en place

d’aide à l’orientation. 2008, définition d’une politique de

présence sur les salons. 2008

Renforcement des moyens du CIDO.2008

Construction du bâtiment Droit Lettres Science-Eco. Dès

l’obtention des crédits

Rénovation des salles de cours (en les équipant des

moyens modernes de communication). 2008-2010

Utilisation du plan licence pour mieux encadrer les

étudiants. 2008

La recherche􀀁: notre mission.

Mettre en place une cellule d’ingénérie de projets chargée

d’aider les collègues à monter des projets PCRDT,

FEDER, ANR etc…2008-2010

Etablir des règles transparentes visant à traiter

équitablement les disciplines notamment pour la

répartition des crédits recherche et des PEDR. 2008

Construction d’un bâtiment de recherche sur le campus

de Bobigny. Dès l’obtention des crédits

Quelle stratégie pour nos alliances?

Mettre en place une réelle consultation sur la politique à

suivre en matière de PRES.2008

Les BIATOSS􀀁: Une chance pour l’université

Création d’un poste de VP BIATOSS. 2008

Impliquer les BIATOSS dans tous les aspects de la vie de

l’université. 2008

Augmentation des moyens (budget et postes) de la

formation des personnels. 2008

Mise en place de la visite médicale annuelle. 2008-2010

Création d’un restaurant du personnel à Bobigny et à

Saint-Denis. Dès l’obtention des crédits

Création d’une halte garderie. 2008-2010

La sécurité􀀁: Une attention de tous les instants.

Création de chemins sécurisés.2008

Concertation avec les collectivités locales et les services

de l’Etat (police) pour assurer la sécurité aux abords des

campus. 2008

Mise en place de la réflexion sur la construction d’une

clôture sur le campus de Villetaneuse. 2008

Renégociation avec la RATP sur les horaires notamment

nocturne. 2008-2010

Présence d’agents de l’université aux arrêts de bus. 2008

Eclairage systématique des parkings. 2008

Les entreprises: Un partenariat nécessairement

équilibré

Création d’un bureau d’aide aux stages et à l’emploi des

étudiants au sein du CIDO.2008

Organisation annuelle d’un forum de l’emploi et des

stages où les employeurs contactent directement les

étudiants. 2008

Création de la Maison de l’Innovation et du transfert de

Technologie. Dès l’obtention des crédits

Mettre en place une politique de communication

Repenser nos relations presse.2008

Améliorer l’image de l’université à l’extérieur et avoir

des actions de communication externe.2008

Rénover le site Web 2008

Utiliser les compétences en communication existantes en

particulier de l’UFR communication. 2008

Répondre à la nouvelle loi par une exigence de

démocratie

Commissions de recrutement composées de spécialistes

(sections du CNU), permanentes, paritaires (A+B), élues,

dont les extérieurs soient eux aussi des spécialistes et

proposés par le CS avec présence des directeurs de

laboratoires. 2008

Un calendrier prévisionnel des conseils doit être distribué

à chaque membre des conseils et tenu à jour sur l’ENT.

2008

L’ensemble de la documentation nécessaire à

l’information des membres des conseils doit être présente

sur l’ENT des membres un semaine au moins avant

chaque conseil. 2008

Mise en place d’un règlement intérieur. 2008

Création d’une commission budgétaire et des emplois au

sein du CA. 2008

Création d’un Vice-Président chargé des finances. 2008

Débat sur la politique de l’établissement et de ses

conséquences budgétaires au CA (avec communication

aux deux autres conseils). 2008

Présentation d’un budget ‘sincère’ avec consolidation des

reports. 2008

Mise en place d’une comptabilité analytique. 2008-2010

Nouvelles compétences: Qu’en faire?

Augmentation des moyens (budget et postes) de la

formation des personnels. 2008

Incitation à la titularisation des contractuels par la

formation et la présentation aux concours. 2008

Incitation à la promotion interne par concours. 2008

Suppression des contrats 10 mois remplacés par des CDD

ou des CDI. 2008-2010

Création de postes pour effectuer des ‘repyramidages’.

2009

Création d’un service (au sein de la DRH) de gestion

prévisionnelle des effectifs.2008

Nos partenaires locaux: La maturité

Création d’un poste de Vice-Président chargé des

collectivités locales.2008

Accélération des projets du CPER et en particulier les

bibliothèques sciences et lettres. Dès l’obtention des

crédits

Finir le réaménagement de l’illustration.2009-2010

Négocier avec le STIF et les collectivités locales une

accélération de la desserte des sites de l’université. 2008

L’international: Un chantier inachevé.

Définition d’une politique des relations internationales.

2008

Création d’un vice-président chargé des relations

internationales. 2008

Rapport annuel devant les conseils de la politique des

relations internationales. 2008

Faire évoluer le site web en multilingue.2008

Vie quotidienne: une préoccupation de tous les jours

Mettre en place le tri sélectif et la récupération des

papiers avec les collectivités locales.2008-2010

Accroître les dispositifs de récupération et d’économie

d’eau.2008-2009

Améliorer l’isolation thermique.2009-2010

Négocier des navettes avec la RATP pour Bobigny.2008-

2010

Refaire des abribus à Villetaneuse.2008

Renforcement de l’animation culturelle.2008

Ouverture des restaurants universitaires le soir.2009-2010

Réouverture de commerces de proximité sur les campus

(papeterie, timbres, journaux).2008

Mise en place de boites à lettre sur les campus.2008

Réouverture d’un distributeur de banque et mise en place

d’un accès sécurisé pour les transports de fonds.2008

Aménagement des espaces verts avec des bancs et des

tables.2008

Réaliser une signalétique sur les campus.2008-2010

Négocier avec les collectivités locales pour une meilleur

signalisation de l’université. 2008

Négocier avec la SNCF la mise en place d’une

signalétique à la gare d’Epinay-Villetaneuse. 2008-2010

Vie étudiante: une priorité souvent délaissée

Renforcement des secrétariats pédagogiques.2008-2010

Extension des horaires d’ouverture des

bibliothèques.2008

Généralisation de l’inscription sur Internet.2008

Mise en place de modules de connaissance du milieux

professionnel, de rédaction de CV etc.. dans les

formations qui en sont encore dépourvues.2008

En conclusion, le projet quadriennal de l’université Paris 13 pour 2009-2012 devrait nous permettre de relever

les défis de l’ascension sociale de nos étudiants, de la difficile mise en oeuvre de la loi LRU qui nous mettra en

concurrence avec des universités mieux dotées et parfois mieux armées, de faire rayonner notre université et de

promouvoir notre excellence.

Nous avons tenté de vous exposer les actions que nous souhaitons entreprendre et les axes des décisions que

nous souhaitons impulser. Mais pour touts ces projets, il faudra des moyens budgétaires et en personnel.

Nous savons tous que le gouvernement tentera, chaque fois qu’il le pourra, de faire des économies à nos

dépends. Les universités ont été épargnées par le ‘non remplacement d’un fonctionnaire sur deux’ mais nous

devons rester vigilant.

Nous devons renforcer sans cesse le caractère démocratique de notre institution, nous devons agir dans l’itéret

collectif et défendre inlassablement le service public de l’enseignement supérieur. C’est le sens de notre action

et c’est la raison de notre présence sur ces listes pour cette élection.

Les candidats DASP


 

22 décembre 2011

Tout savoir sur le projet IDEX déposé par Paris 13 et le PRES Sorbonne Paris Cité

 

Chers collègues,

 

 

Le 20 septembre le PRES Sorbonne Paris Cité (SPC) qui comprend 4 universités (P3, P5, P7, P13) et 4 grands établissements (IPGP, INALCO, EHESP, Sciences Po Paris), a déposé à l’ANR un projet d’initiative d’excellence (IDEX) pour la deuxième vague d’appel à projet. C’est une chance pour Paris 13, une chance pour nos étudiants, nos personnels, nos enseignants et nos chercheurs.

 

Comme vous le savez, le précédent projet n’a pas été présélectionné lors de la première vague et, surmontant notre déception, nous avons décidé de « remettre l’ouvrage sur le métier ».

 

Il s’agit de proposer au jury international un projet de transformation de nos universités afin d’améliorer significativement la qualité et la lisibilité de notre enseignement et de notre recherche avec un label et une signature uniques et des diplômes unifiés.

 

Depuis la création du PRES, nous avons déjà, à Paris 13, engrangé des succès couronnant nos efforts : participation à sept LABEX (Laboratoires d’excellence), dont deux portés par Paris 13, et apportant 2 millions d’euros de dotation annuelle ; participation à la SATT (Société d’Accélération du Transfert de Technologie) et peut-être, ces prochains jours, l’annonce d’un ou plusieurs EQUIPEX (Equipements d’Excellence). Après environ deux années d'exercice du PRES, tous nos partenaires reconnaissent que notre université a des atouts majeurs spécifiques qu'ils n'ont pas et qui contribuent à la réussite du PRES : des formations modernes et performantes en termes d'insertion professionnelle, des pépites en recherche sur des thématiques originales et souvent interdisciplinaires, une organisation cohérente et sereine, un esprit d'équipe et une cohésion interne forte.

C’est ce qui a amené unanimement nos partenaires à nous proposer de devenir membre fondateur du PRES.

 

Le PRES a donc présenté un projet IDEX dont voici les grandes lignes :

 

  • Ø création de 4 divisions pluridisciplinaires regroupant les laboratoires et les formations dans des grands ensembles coopératifs : création d’Instituts de Recherche transversaux et interdisciplinaires ;
  • Ø financements ciblés du périmètre d’excellence (PERIDEX = LABEX + IHU (Institut Hospitalo-Universitaire) + laboratoires les mieux évalués par l’AERES) et appels d’offre internes pour permettre aux structures qui n’en font pas encore partie de le rejoindre ;
  • Ø création de deux « Collégium » (Médecine et Sciences – Technologie de l’ingénieur) ;
  • Ø création, à Villetaneuse et à Paris, de deux « collèges pluridisciplinaires oxfordiens » regroupant les cycles L, M, D pour les étudiants les plus méritants ;
  • amélioration des conditions d’étude des étudiants avec une attention particulière sur la vie de campus et la transformation du cycle licence ;
  • Ø création d’outils culturels et d’édition scientifique.

 

      

       Pour tenir compte d’un des reproches qui avaient été adressés à notre premier projet - l’absence de « gouvernance resserrée » - la nouvelle version prévoit que l’IDEX n’aura pas de personnalité morale propre ; elle est un des instruments du PRES et doit lui permettre de se transformer. Elle restera sous le contrôle effectif du bureau du PRES et son organe de direction sera composé principalement par des élus des conseils des universités ou établissements fondateurs du PRES. Il n’y aura pas de nouvelle structure administrative, seuls le PRES et les établissements fondateurs auront une personnalité morale.

 

       Contrairement au projet précédent qui s’appelait Open Science, ce nouveau projet a résolument pris le nom d’ « Université Sorbonne Paris Cité ».  Ce n’est pas seulement un changement de nom, c’est l’expression d’un resserrement structurel. Il s’agit de construire tous ensemble une université unifiée  et cela dès 2016 et dans le cadre d’un projet à 10 ans. Ce type de regroupement a déjà été envisagé par la communauté universitaire, lors des Assises de SLR « Sauvons La Recherche » à Grenoble en 2004. Il est devenu inévitable ; il a déjà démarré dans les autres régions et il s’impose aussi en Ile de France. Nous avons, aujourd’hui, le choix de subir ou d’être acteurs !

 

Université unifiée ne veut pas dire fusion : il n’est pas question de se « fondre » dans un ensemble sans âme de 120 000 étudiants. Au contraire, l’esprit de coopération et de respect mutuel qui a animé notre association continuera d’exister, et de prospérer. C’est ce que nous avons fait jusqu’à maintenant et que nous poursuivrons, même si nous ne sommes pas sélectionnés par le jury.

 

Unifiée veut également dire que tout étudiant du PRES aura accès à l’ensemble de la carte de formations de l’université unifiée et aura, en cas de succès, un diplôme au nom de USPC ce qui lui donnera une exceptionnelle lisibilité, tant auprès des employeurs qu’au niveau international, pour ceux qui souhaiteront y poursuivre une carrière ou leurs études. Nous avons engagé ce chantier avec nos 3 partenaires universitaires pour la préparation du projet de contrat 2014-2018. La création de réseaux sociaux au sein de l’IDEX doit permettre aux étudiants d’élargir leurs connaissances, de partager avec les anciens quel que soit leur établissement d’origine, de leur offrir des possibilités d’échanges, de stages, de carrières, d’aide.

 

Unifiée signifie aussi que nous rechercherons toutes les synergies possibles entre nos forces de recherche et que nous comblerons les manques que nous aurons identifiés. Ainsi, cette université unifiée sera une grande université omni-disciplinaire de recherche. 

 

Unifiée veut dire que le statut des personnels sera le même pour tous, reprenant ce qu’il y a de mieux aujourd’hui chez chacun des partenaires.

 

Comme je l’avais dit lors de la campagne pour les élections aux trois conseils en 2008, nous sommes plus que jamais convaincus que la meilleure façon d'assurer nos missions vis à vis des habitants et des étudiants de ce territoire est d'associer notre université aux meilleurs établissements de la région. Cela nous a déjà conduit, et nous conduira encore, à améliorer notre image de marque, à poursuivre notre rôle d’ascenseur social et à tirer vers le haut nos formations, notre recherche et notre organisation interne, au profit également de tous les personnels enseignants, chercheurs et BIATOSS.

 

Ce projet d’IDEX s’inscrit dans le temps long de la (re)construction du paysage universitaire en région Ile de France. Après l’éclatement de l’université unique de Paris (précédé par la construction de campus en périphérie) et la création de 4 autres établissements, la carte des formations est devenue illisible avec 17 universités et près de 100 institutions d’enseignement supérieur. Au millefeuille s’est ajoutée la pulvérisation.

 

Le projet d’université unifiée se place d’emblée dans une dialectique féconde entre un pilotage confédéral et la préservation des libertés académiques qui laisse toute sa place à l’initiative individuelle ou collective.

 

- Le pilotage unifié nécessite des formes particulières qu’imposera  un établissement profondément pluridisciplinaire qui se situera sur au moins trois grands campus (dont celui de Seine-Saint-Denis), qui respectera la logique des territoires et qui regroupera plus de 120 000 étudiants. La subsidiarité (ne faire à un niveau que ce qui ne peut pas être fait à un autre niveau, comme la SATT conçue pour mieux valoriser ensemble notre portefeuille de brevets)  et une vigilance particulière à la collégialité et à la démocratie universitaire y seront incontournables. Mais c’est aussi une gestion plus unifiée des promotions, qui donnera plus d’opportunités et plus de possibilités de mobilité à l’intérieur du PRES.

 

- La créativité des chercheurs, des enseignants et des enseignants-chercheurs, exige la liberté académique et nécessite des formes modernes de communication et de dialogue afin que les individus ne soient pas noyés dans la masse. Chaque unité de recherche, chaque structure (UFR, département, composante ...) et, bien sûr, chacune des entités du PRES doit être respectée dans son identité et dans sa culture. Nous commençons à expérimenter cette nouvelle façon d’être ensemble en construisant en commun notre future carte de formation pour le prochain contrat quinquennal. Cette expérimentation comme celle de la construction des LABEX, nous donnera de précieuses informations pour la constitution de notre future université unifiée. La création d’une « signature unique » rendra bien plus visible l’ensemble des travaux de nos chercheurs.

 

Ce projet est doté d’environ un milliard d’euros par lauréat, dont seuls les intérêts sont utilisables annuellement, soit environ 40 millions d’euros, somme significative en comparaison de la subvention de fonctionnement de la seule Paris 13 qui s’élève à 30 millions d’euros, même si l’on peut déplorer une politique d’attribution de crédits incitatifs alors que nos convictions vont aux crédits récurrents.

 

Les délais très courts imposés par le gouvernement nous ont amenés à confier sa rédaction à une équipe resserrée qui, pour Paris 13, ne comptait que quelques personnes. De plus, le fait que certains de nos principaux compétiteurs soient déjà présélectionnés dès le premier tour nous a obligés à respecter une forme de confidentialité qui n’est pas dans les pratiques académiques.

Cependant, rien n’est figé : le projet subira de nombreuses modifications avant d’entrer en vigueur. Nous travaillons déjà à des formes nouvelles de représentativités permettant de mettre plus de démocratie au sein des instances du PRES. Par exemple, nous avons suggéré de mettre en place, auprès du bureau du PRES, des conseils élus à l’image du CS et du CEVU. Il sera aussi nécessaire que les formes de consultation des personnels soient adaptées et mieux assises sur les futurs CTPE.

 

Enfin, ce ne sont que les conseils élus en février prochain qui auront à se prononcer et à se déterminer en cas de succès de ce second projet d’IDEX. Ainsi, lors des élections, chacun pourra prendre position sur l’avenir de notre université.

 

 

Quelles sont les échéances ?

 

  • 20 septembre 2011 : dépôt de la nouvelle version du projet ;
  • début novembre 2011 : audition devant le jury : phase d’admissibilité ;
  • décembre 2011 : en cas de succès, dépôt d’un projet amélioré par la direction du PRES avec l’aide des groupes de travail ; dès cette étape le projet sera rendu public ;
  • janvier 2012 : deuxième audition et résultats ;
  • en cas de succès de notre projet : début des négociations avec le Commissariat Général à l’Investissement (CGI) ;
  • mai-juin 2012 : ratification du contrat par les conseils des établissements ;
  • ensuite, pendant deux ans, fréquents allers-retours entre le PRES et l’ANR pour ajuster le projet.

 

 

Paris 13 a encore de nombreux défis à relever, l’IDEX en fait partie. Nous nous devons de préparer notre avenir et celui de nos étudiants en acteurs de notre évolution. Paris 13 a rejoint le peloton de tête des universités françaises et nous devons tout faire pour que nos étudiants puissent trouver ici, en Seine-Saint-Denis, les meilleures formations adossées aux meilleurs laboratoires afin de pouvoir prétendre à la place qu’ils méritent dans la société. Avec le PRES, et, nous l’espérons, l’IDEX, l’idée d’une grande université unifiée avance, elle se construit dans le PRES avec vous tous et préfigurera peut être ce Grand Paris qui fera éclater la barrière symbolique du périphérique.

 

 

 

 

Le Président de l’université Paris 13

Jean-Loup SALZMANN

 

 

 

La Vice Président du Conseil d’Administration

Ariane DESPORTE

 

 

 

Le Vice Président du Conseil Scientifique

Charles DESFRANCOIS

 

 

 

Le Vice Président du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire

André TARDIEU

 

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